Vernissage de l’exposition L’insoutenable légèreté de l’être à la galerie Yvon Lambert
Une exposition multi-disciplinaire, dont le titre provient du roman de Milan Kundera, qui laisse une large part à la reflexion. On y croise du beau, de l’horreur, de l’inaccessible, mais aussi des œuvres peu connues d’artistes très connus, le tout dans un lieu parfaitement adapté.
Neon lights – Stefan Brüggemann, « this work should be turned off when i die », 2010
Coup de cœur pour les ombres découpées et lacérées de Jean Charles Blais, « 1 12 10. », crayon, fusain, papier découpé, épingles, 2010
Jenny Holzer, « Living series », 1981
Inaccessibes – A quelques mètres de hauteur les 365 boîtes d’allumettes de Julieta Hanono, « 365 veces raspar », 2010
Politique? – La faucille et le marteau, dessin d’Andy Warhol, « Still-life (hammer and sickle) », 1977
Pop – Sculpture et peinture, une représentation des objets quotidiens qui n’est pas sans rappeler le pop-art, Kaz Oshiro, « Washer/Dryer #2. », 2005
Drôle – Bertrand Lavier l’ustensile ménager ou une version moderne du sabre? « Bosch/Klagenthal », 2011
Coup de cœur et interrogation sur la conservation des œuvres modernes à la vue de ces photographies brûlées qui doivent se décomposer d’exposition en exposition… Douglas Gordon, « Self portrait of you + me (David Bowie 03) », 2010
Ci-dessus, une œuvre étonnante et… déroutante que je vous invite à découvrir par vous même… Je vous défie de trouver l’œuvre au sein de la galerie, puis le nom de l’artiste.
Ci-dessous, les étincelles aquatiques jaillissant sur les corps des performeurs sont comme des rayons lumineux. Ils accompagnent le passage d’un état à l’autre de l’être humain, la naissance (l’arrivée dans la lumière), puis la vie et pour finir la mort (ou le retour à l’obscurité). L’eau source de toute vie. Sublime.
« Incarnation », Bill Viola, 2008
Une vidéo qui me rappelle Vollmond de Pina Bausch, vue il y a quelques années à Paris.
Vollmond, 2006, photo Laurent Philippe, Tanztheater Wuppertal