Many personalities and stars, including the famous Dal Shabet (K-Pop group) reflect the popularity of Kiok. The show begins with a performance directed by a dancer.
The garments are less daring but interesting. A lot of fluidity, prints inspired by nature, a work on the shoulders, sometimes folded edge, sometimes carved rounded. Most interesting, but not new, is the work with torn denim mixed with printed chiffon pleated, playing on the contrast between the two materials.
Nothing fundamentally new to western people. An offer that awareness, I am sure, the middle eastern (buyers were presents on her booth). No aggressive colors, suggestion only (muslins are opaque, torn denim shows nothing …).
No specific theme emerge from this collection, many proposals that almost collide (jeans, fluid materials, two-piece perforated leather, a Chanel like tailor , printed fabrics) but a mechanism that appears well rehearsed.
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Trente ans que Kiok Kang officie en Corée avec sa marque Kiok autant dire que c’est presque une institution ici.
La créatrice est en pleine confiance chez elle, c’est une star et les nombreuses personnalités présentes, dont les fameuses Dal Shabet (groupe de K-Pop) en sont le témoignage. Spectaculaire, le show débute par une performance, réalisé par un danseur survitaminé qui exécute une descente de catwalk avec un déhanché pour le moins… vertigineux.
Le défilé est lui moins audacieux mais néanmoins plaisant. Beaucoup de fluidité dans les matières, des imprimés inspirés par la nature, un travail sur les épaules, tantôt pliées en pointe, tantôt sculptées en arrondi. Le passage le plus marquant visuellement reste alors son travail sur le denim lacéré qu’elle marie avec des robes en mousseline plissées ou imprimées jouant alors du contraste entre les deux matières.
Rien de fondamentalement nouveau pour un occidental dans le style de Kiok. Mais une offre qui sensibilisera, j’en suis sûr, une clientèle moyen-orientale (très présents sur son stand) de part ses choix. Pas de couleurs agressives, de la suggestion mais pas de révélation (les mousselines sont opaques, le denim lacéré ne montre rien…).
Une collection faite pour être vendue sans modifications, où l’on ne voit pas se dégager un thème précis, mais plutôt de multiples propositions qui se télescoperaient presque (du jean, des matières fluides, deux pièces en cuir perforé, un tailleur « à la Chanel », des imprimés), bref une mécanique qui semble bien rodée.