Ci-dessus, Shirley Eaton, avant que Mister Goldfinger ne la réduise au silence… (Le silence est d’or n’est-ce-pas ?)
« L’homme qui n’aimait que l’or », Goldfinger, le méchant de la série James Bond, peut aller se rhabiller. Les fabricants de tout bord rivalisent aujourd’hui d’audace et d’ingéniosité pour être présent sur le marché du « luxe » ou bling-bling (selon interprétation…).
Ainsi cette semaine j’ai appris que le fabricant d’automobile de luxe français PGO à recouvert une de ses voitures de centaines de milliers de cristaux Swarovski. Le fabricant voulait faire de cette voiture un bijou et pour cela ils ont fait appel au designer Ora-Ito. Il est possible que cette voiture trouve acheteur au prochain salon automobile de Dubaï. où elle sera présenté prochainement.
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Sanrio, entreprise japonaise créatrice d’Hello Kitty a quand a elle annoncé la mise en vente d’un modèle unique en platine, incrusté de diamants, saphirs roses, améthyste et topaze pour une valeur de 192 000 $.
Vertu, la marque luxe de Nokia, s’est associé au bijoutier Boucheron pour créer un téléphone réservé à une poignée de terriens, le modèle « Cobra » coûte en effet la bagatelle de 350 000 $. Par delà l’exercice de haute joaillerie, le prix comprend égalemment une série de services très haut de gamme.
En prenant l’exemple du catalogue de la chaîne de magasin de luxe américaine, Neiman Marcus, qui depuis près de 50 ans propose à la période des fêtes des cadeaux extravagants (en 1960 on trouvait des jonques chinoises à 11 500 dollars pièce, un couple de robots et ainsi au fil des ans, un assortiment de diamants à 197 850 dollars, un bébé éléphant, un sous-marin, un vol privé dans l’espace etc.) on peut se demander s’il n’en a pas toujours été ainsi dans le domaine de l’extravagance ; la surmédiatisation et l’accès à l’information dans nos sociétés, ne faisant qu’amplifier le phénomène.