Modoscopie | Olivia Hainaut rocks that!

Olivia Hainaut and I met during october at Showroom Belgium. We only spend a few minutes talking and exchanging business cards. I took a quick look at the jewels she creates and then go to see the others designers, my schedule was tight.

Two weeks ago i was in Brussels and we take time with Dominique Lefèbvre (WBI) to have a lunch with Olivia at Junkfood Deluxe by Quentin, speak freely and visit her atelier.

Olivia is from the french side of Belgium, studied at Les Beaux-Arts then at La Cambre. Her parents, a psychoanalyst mother who used to wear Sonia Rykiel, Paco Rabanne, smoke cigars and a father who used to grow sideburns and had a little monkey who play in his textile factory, were « eccentrics in love with fashion » she said, « they spend time organizing parties in their Vasarely-like apartment ».

From this era Olivia keeps the taste of beautiful things, fashion and luxury.

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Olivia Hainaut’s window shop

Inside the workshop and showroom

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Paco Rabanne’s « 1969 » iconic chainmail bag

Passionate about movies, she first want to work for the cinema and did photo styling. Romy Schneider, her favorite actress, was one of our first subject of discussion talking about her beauty and the movies La Piscine, Les Choses de la vie or L’Enfer.

Olivia is also a big fan of all the hottest actress of the seventies, Gina Lollobrigida, Sophia Loren, Ursula Andress, Monica Vitti. During the dessert we talk about Madness on the roofs of Buckingham Palace for the diamond jubilee. We sung Lovecats, from The Cure(!), remember Blondie, Siouxsie and all that punk-rock music. We talked about the looks of these bands especially Olivia who we wore them all (from rockabilly to new-wave)!

After this experience she starts her own collection of jewelry and show it to Natan, the great belgian fashion house. Immediately they ask for her skills and she starts making beading, embroideries for cocktail and weddings dresses for more than ten years. At that time all that she learned and earned was invested in her personal collection. Things were going well, her creations were sold in Paris at Le Bon Marché until september 11th…

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A finely crafted leather scarf, each model is cut in a full animal skin and therefore is unique. I couldn’t resist to buy one in black,.

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From gold, metallic, fluo or mat, dozens of colors are available. Everything is carefully crafted in Italy

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Today she’s no longer collaborate with Natan, developing her brand is the main goal. But as she told me it’s difficult nowdays for independents designers and she need more collaborations or internship in a more established house (Jean-Paul Gaultier, Alexander McQueen will be a must).
Most of the time belgian people (french) prefer buy foreign brands than local ones, while the flemish support their Ann Demeulmesteer, Dries Van Noten or Bruno Pieters. In general belgian designers have better recognition outside the country.

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All these experiences and influences are the core of her work, her main creations mix something dark and shiny, sophisticated and raw, sharp and soft.

More at Olivia Hainaut’s website

Hans Stern x Oscar Niemeyer | Follow the line

How to re-interpret the work of Brazilian architect Oscar Niemeyer in jewelry? Brazilian jewelers Hans Stern master that challenge perfectly.

A crazy challenge as M. Oscar Niemeyer is an icon of architecture, the man who designed the major public buildings in Brasilia at the beginning of the sixties.


La cathédrale de Brasilia

Founded 66 years ago by Hans Stern fleeing Nazi Germany, H. Stern has become an iconic jewelry house in Brazil.

Between the gigantism of the architecture and the small size of the jewels, H. Stern has found a link in order to convince Niemeyer. This link is the drawings of the architect, the ligne claire which has been beautifully reinterpreted, keeping the sensual curves so important for Mr. Oscar Niemeyer.

« It is not the right angle that attracts me, nor the straight line, hard and inflexible, created by man. What attracts me is the free and sensual curve – the curve that I find in the mountains of my country, in the sinuous course of its rivers, in the body of the beloved woman. »


Roberto Stern

La vidéo ci-dessous illustre le propos.

 

 

Haute-Joaillerie | Voyages extraordinaires

Ci-dessous œuvre originale de Ruben Alterio sur une idée d’Alfredo Arias pour Van Cleef & Arpels (n°222/350)
Quatre romans de Jules Verne que la maison Van Cleef & Arpels à illustré, à sa manière, en créant 174 bijoux cette saison. Nous voilà invités à prendre part à des périples qui nous ferons voyager pendant Cinq semaines en ballon, nous mèneront en Voyage au centre la Terre, nous entraîneront au fond des océans à Vingt mille lieux sous les mers et pour finir nous conduiront vers un fantastique voyage De la Terre à la Lune…
Des paroles, des paroles, des paroles comme toujours chez Van Cleef, de la narration, des histoires pour nous émerveiller. À l’heure des inquiétudes et des crises, les maisons de luxe se doivent de sublimer le réel et de faire plus que jamais, preuve de créativité, d’audace et être porteuses de rêves.
Après Califormia Rêverie, Oiseaux de Paradis, les saisons précédentes, la maison sise 22 place Vendôme nous a présenté Voyages Extraordinaires, dont voici quelques photos.


Le bestiaire, une des identités de la marque, s’est enrichi avec l’éléphant (ci-dessus), mais aussi des lémuriens, des perroquets, des ours polaires, des manchots, des dauphins et des pélicans. Une vraie Arche de Noé non ?



Une raie manta, très florale

Rendez-vous en septembre lors de la Biennale des Antiquaires. La collection complète sera exposée de façon dramatique et féérique. Une mise en scène d’Alfredo Arias oscillant entre Jules Verne et Méliès tout en respectant l’univers si féminin de Van Cleef & Arpels sera présentée pour l’occasion. On nous promet la présence du Nautilus et peut-être du Capitaine Némo…

 

Deux photos, deux styles

Deux styles, deux époques, un membre du posse de Kanye West et un homme à l’élégance toute classique croisés la semaine dernière en backstage.

Flamboyant : un membre de la bande de Kanye West

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Flamboyant : un membre de la bande de Kanye West

Le 5 mars prochain aura lieu à New-York, le Hip Hop’s Crown Jewels, vente de bijoux des grands noms du rap: P.Diddy, Rihanna ou encore Kanye West. Cette vente qui se situe au sein de la crise financière la plus importante depuis la seconde guerre mondiale annonce-t-elle la fin d’une époque, la fin du bling-bling ?

Exit le blouson aux couleurs audacieuses et siglé du logo d’une marque de luxe? Exit la bague 4 doigts en or, exit la casquette brodée, exit les boucles d’oreilles parées de pierres précieuses ?

Flamand : un style nordique et rigoureux

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Retour à une certaine sobriété de style ? Le manteau est de retour au cas où vous ne le sauriez pas…

Ci-dessous une peinture du futur Henri III, bien connu pour avoir à ses côtés des gentilshommes (appelés « mignons« ) s’habillant avec une extrême élégance et un raffinement démesuré. Sa pose assurée et ses ors nous rappellent les favoris du roi Kanye West.

Henri, duc d’Anjou (1570)

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Les kick ass photos de James Bort

Une collection qui a du sens

 

Découverte de la collection de celui qui aime choquer le sens commun, découverte de Double Sens la collection du joailler libre Dinh Van.

Cette nouvelle collection, présentée(1) il y a une dizaine de jours est loin d’être sens dessus dessous; elle reste fidèle au style épuré et très graphique de son créateur.

Cette collection conserve le sens du bon goût. Jouant sur les sens de rotation, elleinterpelle notre sens de l’orientation, le dessin des bijoux part dans un sens, puis revient dans l’autre et ainsi de suite à l’infini. Les parties semblent s’imbriquer l’une dans l’autre comme les pièces d’un puzzle circulaire. De ces mouvements on pense inévitablement au Yin et Yang, mais aussi à l’anneau de Moebius, anneau où l’on tourne indéfiniment sans savoir où se trouve le dessus et le dessous. Une collection à vous faire tourner la tête.


sur un anneau de Moebius, quelque soit le sens de rotation, on ne distingue pas le dessus du dessous…


Double sens, une collection qui a du sens, cela tombe sous le sens


(1) Thanks to Balistik Art, l’agence des belles marques, organisateur de la rencontre et happy hi à Lanette et Marc également présents lors de l’évènement.

Fawaz Gruosi | «Ce qui me plaît, c’est de prendre des risques»

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Interview de Fawaz Gruosi, PDG de de Grisogono, par Maurine Boutin Mercier

A la tête de Grisogono, Fawaz Gruosi s’est diversifié avec succès dans l’horlogerie: sa marque fabrique désormais 5000 montres par année et son entreprise dépasse les 100 millions de chiffre d’affaire. Rencontre.

C’est avec un diamant noir, alors dénigré par les grands joailliers, que de Grisogono avait fait sensation sur la scène mondiale, en 1996. La marque, qui avait ouvert sa première boutique trois ans auparavant au 104 rue du Rhône à Genève, s’est rapidement trouvé une place sur le marché international, grâce à l’audace de son fondateur, Fawaz Gruosi, à l’efficacité de son réseau et ses contacts privilégiés avec la jet-set du monde entier.

L’entreprise, qui s’est diversifiée dans l’horlogerie en 2000, emploie désormais 130 personnes. Fawaz Gruosi, mari de la présidente de Chopard Caroline Scheufele, a souhaité reprendre le contrôle total sur son entreprise. Cette année, il a racheté la participation que Chopard détenait dans le capital de son entreprise, devenant l’unique propriétaire de sa marque. Rencontre avec le fondateur, dans ses bureaux Genevois.

Comment se porte de Grisogono dans une industrie du luxe en plein boom?

Depuis qu’elle est née, en 1993, l’entreprise n’a jamais cessé de progresser, et elle se porte extrêmement bien. Depuis 2000, notre rythme de croissance oscille entre 20% et 30 %par année. Nous avons fait 108 millions de francs de chiffres d’affaire en 2006. De Grisogono est une très jeune entreprise, mais cela ne l’a pas empêchée de se faire une place sur le marché mondial. Nous avons ouvert 16 boutiques en 14 ans. C’est un petit miracle.

L’an prochain la marque fêtera ses 15 ans. Comment envisagez-vous ce cap?

2008 sera l’année de la réorganisation. Aujourd’hui, plus personne ne nous considère comme une petite entreprise, mais pas non plus comme une grande. Les 15 ans de la société marqueront un tournant: nous engagerons du personnel tant au niveau des ateliers qu’au niveau du management. Mais notre objectif premier restera de cultiver notre différence.

Comment envisagez-vous de poursuivre votre croissance, en vous orientant vers de nouveaux produits ou plutôt vers de nouveaux marchés?

Nous souhaitons prendre de l’ampleur, mais à condition que cela ne se fasse pas au détriment de notre marque de fabrique, c’est-à-dire le luxe et l’exclusivité. Il n’est pas question d’une croissance n’importe comment, en fabriquant du savon ou des cravates, je déteste l’approche «commerciale», même le terme m’insupporte. Je n’exclus pas, toutefois, de fabriquer un jour un parfum, mais dans ce cas, j’opterai pour une fragrance très particulière, en quelque sorte «anti-commerciale». Nous allons étendre notre réseau de vente et nous ouvrirons certainement d’autres boutiques, mais nous ne dépasserons jamais le nombre de 25. Les grandes maisons qui proposent 50 produits identiques dans leurs vitrines tout en prétendant vendre des produits de luxe se moquent de leurs clients.

A quoi ressemble la cliente de Grisogono?

C’est une femme de caractère. Lorsque j’ai fondé de Grisogono, les femmes admiraient mon travail sans pour autant oser porter mes parures. Atborer mes bijoux anticonformistes les mettait mal à l’aise. Mais nous avons finalement réussi à nous imposer. Et n’allez surtout pas croire qu’il faut systématiquement dépenser une fortune pour devenir client de la marque: nos premiers prix ne dépassent pas les 2000 francs.

Vous avez débuté très jeune dans le monde de la joaillerie, et vous avez créé votre propre maison. Une véritable «success story» à l’américaine…

On peut le dire! J’ai fondé mon entreprise avec un capital de 16 000 francs. Si nous avons réussi à nous faire une place sur ce marché très conservateur, c’est en revendiquant notre griffe anticonformiste, en allant à contre courant des tendances. Prenez l’exemple du diamant noir: lorsque j’ai commencé à l’utiliser, cette pierre était dépréciée. J’ai vécu deux ans d’angoisse avant que nos concurrents ne se décident à l’utiliser à leur tour. J’ai donné de la valeur à une pierre qui n’en avait aucune. Nous nous sommes fait remarquer en prenant des risques. Je me suis déplacé, en personne, pour que l’on parle de moi partout à l’étranger. Pardonnez-moi cette métaphore un peu maladroite, mais j’ai marqué mon territoire, en voyageant dans le monde, un peu comme un petit chien le fait en arrivant dans une nouvelle maison (rires)!

Est-ce aussi par goût du risque que vous vous êtes aventuré dans le monde de l’horlogerie?

Je ne ressemble pas à ces patrons qui se contentent d’observer les chiffres de leur entreprise. Moi, ce qui me plaît, c’est de prendre des risques et d’avoir chaque jour des montées d’adrénaline. Nous avons créé 14 modèles de montres. Nous n’avons jamais évité les difficultés. Prenez l’exemple de la montre Occhio, inspirée du diaphragme d’un appareil photo. Nous ne sommes évidemment pas les seuls à avoir eu cette idée, mais de tous nous concurrents, nous sommes les seuls à avoir oser relever le défi.

Vous êtes un habitué des soirées mondaines, et vous posez sans cesse aux côtés de célébrités. Est-ce pour l’image de votre marque ou parce que vous aimez particulièrement ce monde de paillettes?

N’oubliez pas que je travaille dans le monde de la haute joaillerie depuis que j’ai 18 ans. Dès le début, et ce malgré mon effroyable timidité, on m’a demandé de m’occuper de la clientèle. Je suis tombé dans le monde des people quand j’étais petit. Mon carnet d’adresses s’est rempli avec les années. Lorsque j’organise des soirées glamour, 65 % des invités sont des amis. Malgré cela, ces soirées m’angoissent terriblement. J’ai souvent l’impression d’être un clown devant un parterre de paparazzis. Si personne aujourd’hui ne me croit timide, c’est parce que je suis devenu un grand acteur.

Votre femme ne s’irrite-t-elle jamais à force de vous voir poser en compagnie de femmes somptueuses?

Elle est parfois un peu jalouse, oui. Mais ma femme fait le même métier. Elle connaît donc parfaitement ce monde. Elle sait que tout cela n’est finalement que du cinéma.

Choisissez-vous toujours attentivement vos ambassadeurs? Que pensez-vous des rappeurs qui s’approprient les produits de grandes maisons?

J’ai toujours refusé de rentrer dans le monde du rap. Non pas parce que je n’aime pas les rappeurs, mais plutôt parce que je refuse de m’adapter au marché. Il est vrai que P. Diddy, par exemple, est client de la marque, mais ce n’est pas parce que je le lui ai demandé. Je n’ai besoin d’aucune personnalité pour vanter les mérites de Grisogono. Lorsque je me déplace au Japon par exemple, ce n’est pas pour «me prostituer» et m’adapter à tout prix aux besoins d’un marché, mais pour y vendre ma philosophie et ma manière d’être.

Pensez-vous avoir une influence sur les grandes maisons de joaillerie traditionnelles?

Je pense que notre philosophie et notre travail ont beaucoup influencé le milieu de la haute joaillerie. Les grandes maisons sont souvent très conservatrices. Elles n’auraient par exemple jamais osé organiser des soirées glamour avant que nous le fassions.

Pensez-vous investir encore davantage dans votre communication?

Nous dépensons 20 millions de francs par année pour notre publicité, soit beaucoup moins que nos concurrents. Mais nous allons certainement augmenter notre budget publicitaire, en parallèle avec l’ouverture de nouvelles boutiques.

Envisagez-vous de vendre un jour de Grisogono?

Les autres maisons de luxe voient défiler les PDG. La plupart dirigent leur société pendant quelques années, et puis s’en vont. Chez de Grisogono, c’est moi qui représente la marque et je ne me séparerai jamais de cette maison. Et si un jour, je n’ai plus la force de travailler comme aujourd’hui, je délèguerai certaines tâches. Mais je ne céderai jamais la partie créative, à moins que je ne perde la tête.

Votre marque est-t-elle victime des contrefaçons?

Évidemment, mais aucune grande marque n’y échappe. Lorsque les premières parodies ont été découvertes, cela m’a rendu malade, mais j’ai dû me faire une raison. On ne peut rien contre, d’autant plus que la loi protège les individus qui copient nos produits: il suffit qu’ils changent un tout petit quelque chose à un produit copié pour que la loi leur donne raison. Si l’on porte plainte, on ne gagne jamais. Et les procès nous coûtent très cher.

Vous êtes aujourd’hui propriétaire du restaurant le Quirinale, à Genève, aux côtés, entre autres, du banquier Riccardo Tattoni, du tennisman Marc Rosset et du Prince Emmanuel de Savoie. Pourquoi avoir ouvert un restaurant?

Il faut bien l’avouer, nous avons agi sur un coup de tête. L’idée nous a traversé l’esprit un soir, entre copains. On s’est imaginé un endroit dans lequel on puisse se retrouver. Le comble, c’est que lorsque j’appelle pour réserver une table, le restaurant est toujours complet!

Quels sont les endroits que vous aimez particulièrement à Genève?

Je passe tellement de temps à voyager que ce que j’apprécie le plus à Genève, c’est de rester à la maison.

Quels liens gardez vous avec l’Italie, votre pays d’origine. Envisagez-vous d’y retourner vivre un jour?

J’ai quitté l’Italie lorsque j’avais 22 ans. J’ai ensuite vécu en Arabie Saoudite, à New York et à Paris. Je ne pourrais plus vivre en Italie. Je m’entends d’ailleurs bien mieux avec les Italiens qui vivent à l’étranger. Ils sont nettement plus ouverts. Je vis à Genève depuis très longtemps. Je me sens chez moi ici. C’est ici que je me vois passer mes derniers jours.

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La réincarnation de Mademoiselle

Tout d’abord il y avait Gabrielle, puis vint Inès, réincarnation drôle, intelligente et impertinente de Mademoiselle, maintenant c’est Anna qui reprend le flambeau…
Ci-dessous Anna Mouglalis porte à merveille la dernière collection de joaillerie maison…

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Photo : Madame Figaro du 14 mars

mais cette photo est avant tout un vibrant hommage à celle prise par Horst en 1936 avec Gabrielle Chanel.

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Goldfinger (bling-bling powered)…

Ci-dessus, Shirley Eaton, avant que Mister Goldfinger ne la réduise au silence… (Le silence est d’or n’est-ce-pas ?)

« L’homme qui n’aimait que l’or », Goldfinger, le méchant de la série James Bond, peut aller se rhabiller. Les fabricants de tout bord rivalisent aujourd’hui d’audace et d’ingéniosité pour être présent sur le marché du « luxe » ou bling-bling (selon interprétation…).

Ainsi cette semaine j’ai appris que le fabricant d’automobile de luxe français PGO à recouvert une de ses voitures de centaines de milliers de cristaux Swarovski. Le fabricant voulait faire de cette voiture un bijou et pour cela ils ont fait appel au designer Ora-Ito. Il est possible que cette voiture trouve acheteur au prochain salon automobile de Dubaï. où elle sera présenté prochainement.

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Source

Sanrio, entreprise japonaise créatrice d’Hello Kitty a quand a elle annoncé la mise en vente d’un modèle unique en platine, incrusté de diamants, saphirs roses, améthyste et topaze pour une valeur de 192 000 $.

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Vertu, la marque luxe de Nokia, s’est associé au bijoutier Boucheron pour créer un téléphone réservé à une poignée de terriens, le modèle « Cobra » coûte en effet la bagatelle de 350 000 $. Par delà l’exercice de haute joaillerie, le prix comprend égalemment une série de services très haut de gamme.

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En prenant l’exemple du catalogue de la chaîne de magasin de luxe américaine, Neiman Marcus, qui depuis près de 50 ans propose à la période des fêtes des cadeaux extravagants (en 1960 on trouvait des jonques chinoises à 11 500 dollars pièce, un couple de robots et ainsi au fil des ans, un assortiment de diamants à 197 850 dollars, un bébé éléphant, un sous-marin, un vol privé dans l’espace etc.) on peut se demander s’il n’en a pas toujours été ainsi dans le domaine de l’extravagance ; la surmédiatisation et l’accès à l’information dans nos sociétés, ne faisant qu’amplifier le phénomène.