PFW | Inévitable Harry Halim

Chez Harry Halim, je  cherchais une image de la féminité drapée de noir, sensuelle et dramatique comme les danseuses de flamenco, vu de l’Orient. J’étais à la recherche de silhouettes envoûtantes, nullement mystiques ou nostalgiques mais contemporaines. Les quelques silhouettes gothico-tribales, qui peuplent le défilé, semblaient cependant trahir mes attentes.

De ce défilé ont retient les différentes propositions que fait le designer, il explore de nouveaux espaces cette saison montrant son désir et sa propension à offrir un champ créatif non limité. Chaque silhouette a son existence propre, Harry Halim arrive à créer des silhouettes denses et équilibrées (voir ci-dessous).

Une veste-cape aux manches dont la couture est subtilement remplacée par des crochets, contraste avec le baroque d’une large écharpe aux extrémités plumées, le tout sur un pantalon « moderne » à couture tournante. L’ensemble ayant une dimension ludique, puisque l’on peut en maniant les crochets « jouer » avec l’amplitude des manches et varier ainsi le volume de sa veste.

Cette saison Harry Halim propose un travail sur le pli et le drapé. Du col à la poitrine en passant par le dos, le tissu va et vient se pli et se replie.

Tantôt noué ou bouillonné pour former une large et chaleureuse écharpe, un col-écharpe…

Rencontre d’un top très fluide et d’un pantalon fitted.

… tantôt plié finement, « plissé s’il vous plaît », pour former une fraise, des ailes-éventails ou un top-débardeur de gala…

… tantôt plié large formant une encolure dos dégueulante ou donnant de large revers.

Ci-dessous, pelerine à large revers et large col à l’attitude quasi militaire, fermée par des crochets imitant des brandebourgs pour une femme un peu guerrière cette saison.

Harry Halim

J’aime… la grosse maille crochet ou…

la fluidité-drapée de cette robe.


Mais je suis moins fan… des silhouettes gothico-tribales, frisant parfois la caricature.


Brrr… La Dame des Carpates…

J’aime beaucoup… le clip présentant sa collection