35°C sur le runaway ce jour-là… En parfaite harmonie avec l’été qui défile sur les podium, Paris capitale de la mode, est également la capitale des saunas…
Harry Halim pour l’été 2012 perpétue son travail sur une femme glamour-vampire (GlamVamp). Aux mousselines et transparences d’il y a quatre ans se succèdent les cuirs et les grosses mailles au tressage parfois inachevé d’une femme-warrior.
Comme souvent chez Harry Halim découpes et ouvertures, poitrines largement décolletées, les vêtements laissent entrevoir et voir le corps, déclenchant par la même le fort pouvoir érotique de ses silhouettes.
Harry Halim, équilibriste, à la recherche d’une voie étroite entre deux états. Ici sur un top en maille (inachevé ou défait) viens se poser un vêtement plus structuré, une veste. Elle aussi inachevée ou défaite semble vouloir discipliner la silhouette.
Dark, érotisme et fragilité, tout Harry Halim dans cette robe taillée dans le biais pour mieux épouser les courbes du corps. Elle révèle outrageusement la jambe, flirte avec la pointe du sein, la pudeur ne tient qu’à un fil de cuir à l’épaule.