On a vu: Virgil, Marcel, Jean-Michel et les autres

Andy Warhol l’aurait, à l’instar de Jean-Michel Basquiat, pris sous son aile s’ils avaient vécu à la même époque.
Celui qui est un des représentants les plus marquants de notre époque post-moderne avait droit à une exposition dont le vernissage avait lieu à la galerie Kreo ce mercredi.

Intitulée Virgil Abloh:Echosystems, l’exposition met en scène les lieux d’action du meta-designer (« celui qui dépasse » au sens figuré) consécutives à ses multiples influences décomplexées et son parcours multidisciplinaire.
Ses créations habitent les frontières et apportent une évidence à la notion d’interdisciplinarité.

Il semble évident que l’exposition démarre avec une des reproductions de 1965 de LHOOQ de Marcel Duchamp, source d’inspiration majeure.

Virgil Abloh séduit tant les jeunes générations au sens où il a fracturé les lignes de démarcations.
Il a ouvert la voie à l’affirmation de nos diversités au sein de nos communautés. Il nous a appris à oser le sampling, à créer des aspérités plutôt que de lisser, effacer et aseptiser.