Quand on est obsédé par l’image qui fait surgir des messages. Que celui-ci soit d’ordre esthétique, informatif ou communicatif peu importe, l’essence réside dans le décodage du visuel.
L’exercice devient alors la déconstruction de cette image, la quête de ses références, la découverte de ses sources ou d’en trouver le cas échéant (!).
Il s’agit de transcender la fonction première de la photographie, cantonnée au descriptif, pour en explorer les multiples dimensions.

Rien n’est comparable entre ces deux représentations, le déhanché est inversé, la robe rouge sensuelle en diable ne fait aucun écho, ni couleur, ni dans son tombé à la petite robe noire. Les regards, lointain pour Anita Berber, direct et enjoliveur pour Fanny Ardant.
Et pourtant je ne peux m’empêcher de rapprocher ces deux images, dont l’aura vibre à l’unisson.
