On a vu çà fin janvier et c’est à lire


Il y a quelques semaines c’était le reboot (in-progress) du magazine Initial. Un projet entamé il y a cinq ans par mes étudiants lorsque je menais le cours de Création de magazine.
Initial c’est un de ces projets qui s’est aventuré hors des murs de l’école, brisant ainsi l’hétérotopie qu’elle représente.
Ce soir de janvier à la galerie Sylvia Rielle, sise place des Vosges, marquait le point de départ d’une nouvelle aventure.
Agathe, Hugo initiateurs du projet, avaient convié professionnels et amis issus de la vibrante faune créative parisienne pour célébrer cette renaissance.
Depuis ces débuts, Initial à toujours été farouchement animé par le désir de donner une voix aux youth, à la jeune génération, et d’en cristalliser le souffle créatif afin qu’il se diffuse à tous vents. C’est donc logiquement que tous les domaines y soient interrogés librement avec un attrait particulier pour la photographie me confiera Agathe.
Dans ce nouveau premier numéro il est question pendant 160 pages des pratiques de casting, de portraits et d’interview, de musiciens et de peintres, de poésie et de littérature. Nous explorons aussi la représentation de la jeunesse dans le cinéma asiatique et la figure du travesti.e dans la littérature médiévale.
Après une version développée sur les bancs de l’école, suivie d’une version digitale l’année suivante, puis d’une déclinaison sous un format « journal » cette quatrième version est la plus aboutie. Elle s’offre même le luxe d’une édition collector avec quatre couvertures distinctes.
Tout comme la jeune génération en perpétuelle effervescence, qu’elle représente, Initial dans sa nouvelle version continue sa mue et nous présente une nouvelle peau sensible aux élans créatifs les plus audacieux.












