La contrefaçon n’est pas un luxe

En 2011, les articles contrefaits saisis en France sont au nombre de 9 millions soit 45 fois plus qu’en 1994.

Ce matin à l’hôtel Bristol, un petit-déjeuner organisé par le Comité Colbert inaugurait la nouvelle campagne anti-contrefaçon dans l’industrie du luxe.

Parmi les personnalités présentes ce matin à l’hôtel Bristol on pouvait croiser…

Sidney Toledano, PDG de Christian Dior Couture

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« La contrefaçon tue la création » (Sidney Toledano)

Philippe Cassegrain , PDG de Longchamp

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Christophe Rioux, écrivain et professeur en marketing de luxe à l’ISC Paris

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Internet est devenu la bête noire des marques de luxe.

« La croissance de l’e-commerce doit s’accompagner d’un renforcement de l’e-regulation ». (Elisabeth Ponsolle des Portes, déléguée générale du Comité Colbert)

Deux des visuels de la nouvelle campagne d’information, basé sur l’humour.

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Près de 80% des produits de luxe contrefaits viennent de Chine, cependant les consommateurs de ces produits ne sont ni chinois, ni vietnamiens, mais les européens en vacances… Ces achats « anodins », involontaires et qui parfois peuvent se révéler dangereux (médicaments, pièces mécaniques…) financent un véritable crime organisé.

« Les arguments subjectifs et la prise de conscience de la part du consommateur sont aussi importants que les arguments chiffrés » (Sidney Toledano)


Le Comité Colbert rassemble en 2012, 75 maisons de luxe françaises et 13 institutions culturelles associées pour faire rayonner l’art de vivre français.

L’art en fusion

Quelques notes prises hier soir lors de la conférence tenue par Anne Bony à l’Institut Français de la Mode sur le thème Art et design


Anne Bony, chargée du cours de design contemporain à l’IFM et spécialiste de l’historie du design.

Stratégies de post-historicisme dans le design

Alessandro Mendini

– référence au divisionnisme et au baroque dans la création ci-dessous


Fauteuil Proust, 1978

Garouste et Bonetti

– Retour du mobilier en fer battu, désir de revenir à l’époque des cavernes, à la pré-histoire.
– Mouvement « barbare », leurs créations sont d’ailleurs vendues à la galerie de leur éditeur « En attendant les barbares ».
– Décor du Palace, le nom du duo de designers est alors sur toutes les lèvres, collaborations avec Christian Lacroix…
– Voir aussi

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Mobilier créé pour la maison de couture Christian Lacroix, 1987

Philippe Starck

– Avec Richard III, il réinvente le fauteuil club
– Voir aussi les fauteuils « Les Maitres » ou Louis Ghost, édités chez Kartell

Patrick Jouin

– mixe tradition et modernité, au siège parisien de Van Cleef & Arpels il fait intervenir les métiers d’art du lambrissage et les staffeurs ornemanistes.

Histoire du kitsch, art du mauvais goût

Emile Gallé

– marqueterie extraordinaire

Francois-Ruper Carabin

– la figure humaine dans l’ameublement, « la sculpture fonctionnelle » (cf. Musée d’Orsay)

Penser aussi aux sites historiques où sont exposées des œuvres d’avant-garde, remember Jeff Koons à Versailles par exemple.

Une école du kitsch aux Pays-Bas

Une nouvelle génération de designers après Droog design et Lidewij Edelkoort, dont:

Marcel Wanders

– inspiré de l’univers fantastique

Wieki Somers

– High tea pot (ci-dessous)


High tea pot, 2003

Hella Jongerius

– Frog table (ci-dessous)


Frog table, 2009

Et puis…

Jaime Hayon (espagnol)

– collection Fantasy, pour Lladro

Radi Designers (français)

– extrusion du profil du chien… (ci-dessous)


Radi designers, Whippet bench, 1998

Un « art total » ou un autre aspect de la fusion entre art et design

Le design, comme un effet miroir de l’art

Le futurisme

– fondé sur le désir de poésie ouverte (c’est-à-dire non codifée) fusionnera ensuite avec différentes formes d’art (mobilier, vêtement, peinture, musique, photographie…), l’objet devient alors support d’expression.

Le cubisme

– n’a de repercussions sur le mobilier qu’en République tchèque avec notamment Pavel Janak.
– Voir aussi


Pavel Janak, chaise cubiste, 1912

Les Omega Workshops

Mouvement créé en 1913 par Duncan Grant et Vanessa Bell, fondé sur la littérature, la fusion entre art et ameublement et le refus de production en série.

De Stijl (Le style)

– revue néerlandaise fondée sous l’impulsion de Piet Mondrian, elle avait pour but de réunir architectes et artistes, prôner un art simple fondé sur l’orthogonalité et la couleur simple.
– Voir aussi


Gerrit Rietveld, maison à Utrecht, meubles et architecture se croisent de maniere orthogonale, 1924

Le Bauhaus

– est le résultat de la fusion en 1919, de deux écoles et concerne l’architecture, le design, la photographie, le costume.
– le travail de Marcel Breuer sur ces sièges est, pour lui, un travail sculptural. Contrairement à d’autres mouvements (les Omega Workshop par exemple) il y a dans ce mouvement un désir d’édition en série. Dans cette optique, Marcel Breuer utilise des tubes industriels, matériau peu cher.


Marcel Breuer, fauteuil club pliant (développement ultérieur du fameux premier modèle), 1927


Lena Meyer-Bergner, projet pour une couverture de chaise longue, 1928

Le Purisme

– Fondé, entre autre, par Le Corbusier
– Fondé sur l’art, puis autour de la revue l’Esprit Nouveau, il fallait repartir de l’objet et de la réalité. Donner un aspect dépouillé et épuré.
– De ce premier mouvement naîtra le Mouvement Moderne.

L’école Vkhutemas

– Ce mouvement soviétique réunissant les écoles d’architecture, de peinture et de sculpture, fut un centre important pour le constructivisme.
Vladimir Tatline et la valeur utilitaire de l’art
– L’avant garde fait cause commune avec la révolution.


Vladimir Tatline, contre relief d’angle, 1915

Union de l’art et de l’industrie (impression 3D)

– Grace à l’impression 3D, création d’éléments uniques avec des technologies super-innovantes (paradoxe de ces objets?)

Prototypage rapide: idée d’artisanat contemporain (alliant gestes, dessin et réalisation), ci-dessous Front design, Tokyo (2007) crée des pièces uniques réalisées par la main des artistes dont le mouvement est capté par des caméras et qui sont protoypés immédiatement au sein même du musée. Fascinant !

Art et objet associés

Les artistes s’intéressent à l’objet

Méret Oppenheim

– Par la dimension artistique allouée par Oppenheim, la tasse couverte de fourrure en perd sa dimension fonctionnelle.


Méret Oppenheim, le déjeuner en fourrure, 1936

Yonel Lebovici

– travaille sur le (sur)dimensionnement des objets du quotidien.


Yonel Lebovici, Lampe « Fiche male » (H: 36 cm, L: 71 cm), 1978

Le design comme l’art, en exposition

– Consulter les catalogues des expositions passées sur le sujet: Design en stock, Palais de la Porte dorée (tentatives de hiérarchisation de l’objet, lien), Mobi Boom, Musée des Arts Décoratifs (lien), Patrick Jouin (Centre Georges Pompidou), Matali Crasset, Living wood, galerie Thaddaeus Ropac (lien), Design contre design, Grand Palais (lien)

Tweets of the week

  • Les hologrammes, la mode et l’esprit de la marque ht.ly/7dRCu
  • Les neuf boutiques les plus branchées du monde ht.ly/7cMRm
  • Japon de retour dans le luxe ow.ly/1zktZE
  • 50% des consommateurs chinois qui achètent les marchandises de luxe les achètent à l’étranger ht.ly/7aoSw
  • The Sartorialist and Garance Dore Are Expanding Their Blogs ht.ly/7aoKr
  • Après la Oscar PR Girl | Meet Aliza Licht, DKNY’s Social Media Ninja ht.ly/7anJs
  • Educate the consumer ! | Johnnie Walker House Immerses Shanghai In Whisky Culture ht.ly/7antA
  • 81% of major luxury brands now have e-commerce sites ht.ly/7anmK
  • Hublot embeds smartchip tracking for authenticity assurance ht.ly/79ebi
  • Chicks With Guns Photo Book Doesn’t Disappoint | Raw File ht.ly/79Hss
  • OpenSky a Twitter-Inspired Shopping Site ht.ly/79mR0
  • « Taste is not about knowing yourself, it’s about improving yourself » | Ready for Shang Xia? ht.ly/79lW9
  • On aime John Malkovitch, cependant Technobohemian… On y croit ou pas? ht.ly/79l6S
  • Pour la enième fois: Fashion legend Lagerfeld relaunches brand with two lines ht.ly/79kZp
  • Incredible work of Thom Thom ht.ly/79ioe
  • Ray Caesar ht.ly/79gDW
  • Sina, Weibo, Renren, Kaixin, Youku and Tudou | How to navigate the Chinese social media landscape ht.ly/79e29
  • Anthropologie translates print catalog for mobile via iPad app ht.ly/79dQG

 

 

 

Le Modalogue | Weekly #12

Fast forward: The Chinese quest for luxury brands

Sur le marché du luxe, en quelques années et sur tous les plans, la Chine, va rattraper son retard et se mettre au niveau des standards occidentaux…

The study found that families here making over $180,000 annually spent an average of $28,000 on luxury goods for the year-more than residents in the same income bracket in Shanghai, Beijing and Shenzhen.

But with greater expansion comes the risk of brand dilution outside the main cities, as well. Some companies are trying to prevent this by creating special lines in conjunction with famous Chinese artists to generate buzz and maintain their edge in exclusivity.

Also, these consumers are developing more sophisticated tastes, increasingly preferring the harder-to-get Diane von Furstenberg to Louis Vuitton.

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Alors que Google ouvre boutique.com… Facebook comme canal de vente pour les marques de luxe?

Should luxury brands explore Facebook as a retail channel?

Developing HauteLook events for Facebook allows us to go where our members are spending their time, rather than making them come to us

Hautelook offers discounts at up to 75 percent off on products by luxury brands such as Chanel, Diane von Furstenberg and Swarovski. It claims more than 3.5 million members.

(…) the fastest growing user demographic is women ages 35-50, much more consistent with the luxury consumer profile.

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Et pendant ce temps sur Twitter…

How Twitter Analytics can benefit the luxury market

This is a fantastic opportunity for luxury brands to benefit from ethnographic research and pick up on new trends.

Luxury brands can use the analytics to tap into consumers’ other interests.

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Red Carpet le nouveau catwalk?

Marc Jacobs l’a annoncé il y a quelques jours, les people habituées du Red Carpet sont désormais persona non grata dans ses shows…

Des sites internet, des magazines, des marques entières sont aujourd’hui consacrés au Red Carpet. On pourrait parler d’une industrie du Tapis Rouge, tellement le business généré est important. Red Carpet est un reportage d’Olivier Nicklaus (la revue de presse de La mode, la mode, la mode c’est lui) qui décrypte le phénomène sans complaisance.
Eva Longoria Parker, sur le red carpet (c) Getty images

Dû, en partie à l’uniformisation de nos tenues qui touche aussi les célébrités, le glamour s’est un peu perdu en route. Grace Kelly à chacune de ses apparitions était glamour, aujourd’hui Jennifer Aniston l’est beaucoup moins en boyfriend jean , Ugg et gobelet Starbuck.

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Le Red Carpet est donc « the only place for stars for fell like glamour star roles » dit Valerie Steele (Directrice du Museum du Fashion Institute of Technology). CQFD.

Sujet devenu tabou, le Red Carpet est donc un show à lui tout seul, un pont lancé entre les fans et leur idoles, entre la mode et le cinéma. Un lieu où les marques de luxe règnent en maître, les italiennes en tête (Armani, Versace ou Cavalli, mais aussi Elie Saab, Lanvin et Chanel).

Aux Césars, à Cannes ou aux Oscars ce sont des centaines de photographes qui s’agglutinent et qui dans les heures qui suivront vont diffuser leur photos sur le web et dans les magazines du monde entier, générant une visibilité qu’aucun service de presse ne peut assurer seul. Ces quelques minutes de visibilité sur le Red Carpet peuvent sauver une maison ou une saison et cela bien plus qu’un défilé de mode, l’enjeu est donc crucial. Sur le Red Carpet tout doit être réglé au millimètre.

Dès lors tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins, certains designers (Marchesa par exemple) ne travaillent que pour le Red Carpet et on ne s’étonnera pas d’apprendre que certaines actrices recoivent des chèques à six chiffres pour porter une robe ou un bijou l’espace de quelques minutes sur le tapis rouge.

Plusieurs moments forts ponctuent le reportage: la séance de fitting de Milla Jovovitch chez Chanel, les avis d’Haider Ackermann et de Maria Luisa, les images troublantes de Marion Cotillard lors d’un photocall ou encore la réflexion imparable de Monica Bellucci disant « il vaut mieux faire une bonne pub, plutôt qu’un mauvais film ».

L’égérie aux deux visages

D’un côté Nicole Kidman, Scarlett Johannson sont des ambassadrices de marques, mais leur pourvoir d’attraction est tel qu’elles peuvent aussi occulter l’aura d’une marque. De l’autre des actrices sans actualité sont devenues des Red carpet’s stars only et conservent ainsi leur notoriété, Sharon Stone, l’une d’entre elles, se définit comme une « femme sandwich ».

Alors c’est quoi le Red Carpet aujourd’hui, un lieu galvaudé (il y a des tapis rouges tout les jours et partout), un lieu où règne « le mauvais goût » (dixit Karl Lagereld) ou le nouveau podium des marques de luxe ?

Vous pourrez juger vous même ce soir à 22 h 25 en regardant sur Canal+ ce très intéressant documentaire réalisé par Lalala productions. En attendant regardez l’interview d’Olivier Nicklaus réalisée par les Darkplanneurs.

Biche de Bere en liquidation judiciaire

L’entreprise Biche de Bere (prêt à porter/bijoux) de Châteaubriant qui emploie près de 200 salariés en France a été placée en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Nantes et va devoir fermer l’ensemble de ses boutiques, a-t-on appris aujourd’hui auprès de la direction.

L’entreprise située à Châteaubriant (Loire-atlantique), qui connaissait des difficultés financières, a été placée en redressement judiciaire en avril dernier. La liquidation judiciaire immédiate a été prononcée par le tribunal de commerce de Nantes mercredi et annoncée à l’entreprise vendredi.

« Nous avions proposé un plan de continuation, un plan social avec une petite vague de licenciement, qui a été refusé », a regretté Sophie Thomin, chargée de la communication et du développement de l’entreprise.
Une décision que la direction a du mal à accepter juste avant les périodes de Noël, période faste pour les ventes.
via

L’Inde en Vogue

Je partage avec vous une série d’articles et news que j’ai trouvés cette semaine et qui font écho à l’article du Time Magazine, dont j’avais posté quelques extraits ici.

Ces articles confirment la place prépondérente que prend le marché indien dans le domaine de la mode et du luxe.
Le premier article, issu du FashionMag, fait état de l’ouverture de la première boutique Gucci en Inde (Mumbai, ex-Bombay), Mark Lee, PDG de Gucci s’y exprime en ces termes :

« … nous sommes absolument certains que notre héritage, fort de quatre-vingt-six années, incarné dans nos produits de grande qualité, made in Italy, encensant le luxe et l’innovation, sera apprécié par les clients indiens. »

Le second est un extrait issu du compte-rendu des défilés parisiens S/S 2008 écrit par Suzy Menkès dans l’IHT, elle fait référence au défilé Hermès entièrement dédié à l’Inde, je cite :

« Backstage at Hermès, it looked like Old Delhi during the Hindu festival of Holi. The models were shaking the leather turbans and silken hair twists and Jean-Paul Gaultier was wiping from his face the russet powder that had been falling in colorful puffs off the backdrop.
It was a Hermès-goes-to-India moment – literally, in that the house is planning to open a store in Mumbai and as a theme for the spring/summer 2008 show.
« The sari is the most elegant garment for women in the world, » said Gaultier, after his finale of saris in jewel shades of purple, orange and blue. But he added that he was fascinated by the Raj colonial world of polo and safari. All these ideas – and themed shows now seem a cliché – were given a coat of super luxury.
And often it worked beautifully for Hermès, as in the white crocodile jodhpurs, or just the same pants in a stone beige with a ultra-fine cashmere knitted vest over a full-sleeved white blouse.
The Hermès silk prints treated as free-floating tops and sari drapery, on the lines of the toga, looked very fine. Accessories like carved bangles, scarves and bags in colors of curry and spice carried only a light dusting of India. »

Hermès met donc le paquet pour aborder le marché indien, en dédiant un défilé à son nouvel objectif. Mais lorsque Jean-Paul Gaultier, parle de sa fascination pour l’Inde et ses traditions, du sari et des accessoires aux couleurs et matières adaptées aux coutumes locales, Mark Lee parle des produits « Made in Italy » appréciés par les clients indiens, une attitude que je trouve opposée. D’un côté on fait référence à la culture indienne, où le luxe n’est pas comme en Chine, une nouveauté, les maharajas élevés avec la joaillerie Cartier et les bagages Louis Vuitton en sont un bel exemple ; de l’autre on parle de produits qui s’imposeront d’eux-mêmes par leurs qualités intrinsèques. Or l’Inde, qui possède depuis longtemps ses propres marques de luxe, est plus un marché à apprendre qu’un marché à conquérir. Ces différences d’approches sont-elles juste le fait que l’un est designer et l’autre PDG ?

Le troisième est un lien chez BoF annoncant la sortie du premier numéro de Vogue India, avec qui les marques devront compter, en effet son éditrice, Priya Tanna prévoit de mixer mode locale et internationale. Pour finir, une citation de celle-ci concernant sa vision de l’Inde aujourd’hui :

 » … There’s no cultural revolution that’s been thrust upon us. It’s not as if we’re seeing our first red lipstick and going out and buying it in hundreds of thousands. India is getting richer. At a very micro level, I think every Indian woman who is now financially independant is realizing the joys of guilt-free consumption. We are kind of moving from a ‘we’ culture to a ‘me’ culture. »

Comment va réagir le marché indien et comment les marques vont-elles s’y adapter ? À suivre…

Quelques photos du défilé Hermès S/S 2008, la patte de Jean-Paul Gaultier

… et deux modèles « qui se battent en duel » chez Gucci (collection A/W 2007 et S/S 2008) où l’opération séduction est moins évidente.

Photos madame figaro et style.com

Philips de se rapprocher du monde du luxe et de la mode

Au tour du géant de l’électronique et de l’audiovisuel Philips de se rapprocher du monde du luxe et de la mode.

Pour présenter son nouvel écran plat haute définition, le constructeur s’est allié des créatifs issus de la mode ou icônes de glamour, auteurs de sa nouvelle campagne.

Dès le mois de septembre, un court métrage du réalisateur de «In the Mood for Love» et «My Blueberry Nights», le cinéaste originaire de Hong Kong, Wong Kar Waï, sera à découvrir dans les boutiques Lanvin et celles du joaillier Lorenz Baümer à Paris.

Ces clips seront diffusés sur les nouveaux écrans Ambilight de la marque. Au même moment, une campagne de publicité « très mode » vantera les qualités de ce nouveau téléviseur dans les magazines.

Sept pages mettront en scène ce nouvel équipement dans le Vogue UK. Shooté par Vincent Peters, le modèle néerlandais, Rianne Ten Haken se reflète dans l’écran dont le slogan est : « La simplicité est une lumière qui séduit l’âme ».

source vogue.fr

Eco-Mode

La culture du coton biologique au Burkina Faso vient de franchir un pas décisif. L’Union nationale des producteurs de coton (UNPCB) et trois firmes de commercialisation et de transformation de coton biologique (Alok Industries, Mas Holding et Victoria’s Secret) ont procédé à la signature d’un accord de partenariat, lundi 16 juillet à Ouagadougou.

Dans le cadre de cet accord, qui durera jusqu’en 2012, le coton «100 % Burkina» sera transformé par Alok (Inde) et Mas Holding (Sri Lanka), dont la production devrait être commercialisée par la première entreprise de lingerie américaine, Victoria’s Secret.

source

My Gisele is rich

 

Gisele Bundchen arrive en tête d’un classement établi par Forbes.com sur les mannequins les plus riches du monde, après avoir gagné 33 millions de dollars (24 millions d’euros) au cours des douze derniers mois, notamment grâce à un juteux contrat avec la marque de lingerie sexy Victoria’s Secret qui expirera toutefois à la fin de l’année.

La « top-model » brésilienne, 26 ans, devance Kate Moss, 33 ans, deuxième avec « seulement » neuf millions de dollars gagnés (6,5 millions d’euros). Heidi Klum, 34 ans, troisième, a récolté huit millions de dollars (5,8 millions d’euros) de gains.