
Une grande partie des films que j’ai vus l’an dernier était signée A24 ou Neon.
Ce qui intrigue ici, ce n’est pas seulement leur présence répétée dans mon parcours de spectateur. C’est aussi la manière dont ces studios se sont imposés comme une référence esthétique et créative immédiate. Il m’arrive de reconnaître un film A24 au premier coup d’œil, voire au premiers mots du synopsis. Une affiche, une texture et l’évidence s’impose.
« I saw the TV glow », « Maxxxine », « Triangle of sadness », « Longlegs » « Anora » (Palme d’Or), « Parasite », « Euphoria », « The Idol », « Anatomie d’une chute » ou « Titane » (la liste est longue) portent en eux cette grammaire visuelle qui leur est propre, ils sont forcément des films ou des séries A24 ou Neon…
