
Scène capturée à l’espace Niemeyer, lors de la quatrième édition de Manifesto, le festival arts et culture orchestré par Kaleidoscope et la plateforme de style Goat.
Deux manifestes
À gauche, une typographie volontairement inlisible, agressive dans sa négation de la lisibilité, coulée dans une esthétique Liquid Metal. Une composition qui ne cherche pas à informer mais à exister, qui sert plus à poser une attitude émotive, esthétique et culturelle.
Une position visuelle radicale, empruntée aux sphères de l’hyperpop, de l’anti-design ou d’un death metal digitalisé. On pense au Balenciaga by Demna, mais aussi au dieu vivant du design graphique David Carson.
À droite, à l’antipode, un caractère issu de l’ère moderniste repassé par un filtre streetwear, une typo linéale et fonctionnelle, avec pour mission d’informer, de communiquer rapidement et d’assurer l’autorité par la lisibilité.
La lisibilité contre le chaos
Une confrontation typographique qui évoque aussi celle des postures. Le choix esthétique des caractères devient une syntaxe et une stratégie sociale
Une typographie n’est jamais neutre. Elle est code, elle est clan.























