Some fashion kids from Atelier Chardon Savard fashion school invited me at their show.












I thought the camera on my iPhone 11 Pro was better—sorry for the crappy photos
Some fashion kids from Atelier Chardon Savard fashion school invited me at their show.












I thought the camera on my iPhone 11 Pro was better—sorry for the crappy photos
When my students invite me to their events — a performance, a runway show, an impromptu screening.
What I encounter there isn’t only the work of young bloods — it’s a different relationship to the world, beginning to articulate itself. A way of dressing, performing, showing — not imitative, but one that twists references, makes them its own.
I consider it a rare privilege: to witness the worlds they are shaping, to get a glimpse of a generational sensibility (Gen Z), in short, to come into contact with what’s to come.
And when the lead singer has a My Bloody Valentine sticker on his guitar, you can’t help but nod — in silence or in some kind of internal feedback loop.
Nothing is fixed. Everything signals.





On a vu çà fin janvier et c’est à lire


Il y a quelques semaines c’était le reboot (in-progress) du magazine Initial. Un projet entamé il y a cinq ans par mes étudiants lorsque je menais le cours de Création de magazine.
Lire la suite « ON A VU CA: INITIAL MAGAZINE »
LES FORMATIONS SUPÉRIEURES, MALGRÉ LEURS APPROCHES AVEC DES ÉTUDES DE CAS ET DES DÉFIS D’INNOVATION, TENDENT À IMITER LE RÉEL OÙ PRÉDOMINE LA SIMULATION DE CRÉATION DE PRODUITS ET DE SERVICES.
Lire la suite « L’HYPERPÉDAGOGIE POUR UNE ÉPOQUE HYPERMODERNE »




Hadrin Dupin, crée dans la cadre de son diplôme de Master, un magazine nommé Cara, du latin “ tête ”, chaque édition annuelle portera sur une partie du visage et convoquera des professionnels à disserter sur la partie concernée, pour ce numéro 1 il s’agit d’avoir du nez.
Survol du cours réflexif #4 sur l’IMAGE
Pouvoir et la subjectivité de l’IMAGE.
L’IMAGE a d’abord été utilisée pour combler les aspects invisibles de notre quotidien dixit l’inventeur de la médiologie Régis Debray.
Ainsi dans l’Égypte antique, le Livre des Morts décrivait le royaume des morts, permettant ainsi de donner une représentation visuelle à un espace invisible.
L’IMAGE comble un vide et stimule notre imagination, contribuant ainsi à accroître notre connaissance.

L’IMAGE, même imparfaite, tire sa force de son pouvoir de communication et de suggestion, sans dépendre des normes linguistiques.
Un enfant de trois ans, incapable de lire, peut décrire ce qu’il voit dans une IMAGE.

Pour la majorité de la génération Z, Balenciaga est une marque de sneakers… ils n’ont que faire de monsieur Saint Laurent ou qu’avant Squid Games il y a eu Le prisonnier.
Je me souviens de cette phrase promulguée par mon professeur d’histoire du costume: « une marque ne doit pas vieillir avec sa clientèle ».
Je viens de voir la dernière adaptation de la saga Dune, le roman de Franck Herbert réalisée par Denis Villeneuve.
Projet fou.
Deux heures trente cinq plus tard, le réalisateur canadien à confirmé son talent. Il avait déjà imaginé en 2017 une suite à l’intouchable Blade Runner de Ridley Scott, autre pari quasi-réussi et toujours accompagné par l’attrayante musique d’Hans Zimmer.
J’en parle avec monsieur Crocodile, de la génération Z, pour qui, ce film à « …une esthétique agréable », loin du remous émotionnel qu’il provoque en moi. Pourquoi?
Parce que:
« je n’ai pas toutes tes références, la réalisation plus ou moins réussie de David Lynch, l’échec de Jodorowsky, les séries maladroites, etc.. Je ne savais même pas avant de le voir, que c’était une somme de romans de science-fiction publiées il y a près de cinquante ans. » – M. Crocodile, 20 ans
Je saisi tout à coup que cette liberté de point de vue, dénuée de références, permet une forme d’appréciation tout autant légitime que la mienne (voire plus?).
Il faudrait se libérer; parfois; de ses carcans culturels, « ne pas savoir » et ainsi pouvoir opérer une rupture qui ferait surgir de nouveaux points de fuite et étendrait les champs de l’imagination, de celle qui, comme l’affirmait Albert Einstein contrairement à la logique, vous emmènera de partout.
C’est alors que se réalise une mise en abîme avec ma situation d’étudiant en mode. Vieillir avec sa clientèle c’est comme vieillir avec ses idées, ses convictions et ses acquis.
Qu’importent les références (pourvu qu’on ait l’ivresse?)
Dès lors qu’importe que la marque Balenciaga soit reconnue pour ses Triple S. Cristobal Balenciaga, le maître de tous les couturiers ne disparait pour autant. La preuve est que cinquante ans plus tard (aussi) nous avons eu droit au retour de la Haute Couture maison… A ce petit jeu entre les amateurs et les béotiens c’est sans aucun doute celui qui est le moins « sûr » de lui qui se sentira contaminé par l’autre.
Que les marques de luxe flirtent avec l’univers du dessin animé ou les enseignes de supermarché et génèrent des produits plus ou moins singuliers n’est ce pas aussi une façon de sortir de sa zone de confort et « de ne pas vieillir »?
Que penser de tout çà?
Faudrait-il alors changer d’approche et ne pas chercher à analyser ou à décomposer chacun de ces « systèmes » (supermarché, jeux vidéos, cinéma, comics, mode, design…) afin de comprendre la finalité résultante?
Faudrait-il au contraire, sortir des chapelles et avoir une approche systémique, privilégiant alors une vision holistique et laisser s’opérer le grand mix and match des systèmes et en observer le résultat?
Cette approche globale où tous les systèmes interagissent on ne sait pas trop pourquoi parfois (quid de cette collaboration entre une marque de mode et un fabricant d’électro-ménager?) ne serait-elle pas aussi propice en cas de dysfonctionnement d’une des parties, d’entraîner l’ensemble du « grand » système dans sa chute?
La mode est à la croisée de ces deux voies, l’une menant vers une forme de synthèse, où l’on oublierait ses références, on en ferait fi (?) où on libérerait sa pensée des dogmes, des histoires et romprait avec les radicalismes. L’autre privilégiant une forme de nucléarisation, catégorisant chaque activité avec une tache définie, périodique et devant interagir logiquement.
L’enjeu: fuir l’inertie.
Se jeter à corps perdu dans l’une ou l’autre des voies ne conduirait, sans doute, à plus ou moins long terme qu’à une impasse. Pour vivre son époque, il faudrait être un funambule, en recherche permanente de l’équilibre à qui s’impose le mouvement: fuir l’inertie.

Avons-nous changé de point de vue au sujet de l’enseignement universitaire depuis la création en 1150 de l’université de Paris?
Le cours magistral format distillé à l’université depuis le moyen-âge, est très fortement ancré dans notre culture française et reste l’objet d’une préoccupation majeure.
Peut-il devenir un sujet tabou et s’opposer frontalement aux méthodes anglo-saxonnes des cours actifs qui mettraient à mal notre exception culturelle?

Enseigner (dans le supérieur) c’est transmettre des connaissances et accompagner l’apprenant.e dans la mise en forme d’une hybridation libre des savoirs, selon les situations et sa curiosité, qui lui sont apportés et qu’il.elle a développé. Participer à son éclosion.
Lire la suite « ENSEIGNER, MÉTHODES ET SINGULARITÉS »