Omnipotent et inévitable Karl Lagerfeld…
Où se situe-t-il entre une pierre-cardinisation (aussi appelé galvaudage) de son image et son envie d’apparaître comme un Andy Warhol. Quelle est sa place, entre de multiples apparitions (Sécurtité routière, La Redoute, H&M, jeu vidéos, Coca-Cola…) et sa prédisposition (son désir ?) d’apparaître comme un mentor, un gourou ?
Karl Lagerfeld, l’amour du risque: galvaudage ou génial ?
Karl Lagerfeld à ce besoin insatiable de créer. Rappelons que dans les années 90, celui que l’on baptisait le « mercenaire de la mode » présidait à la destinée de quatre maisons de couture (Chloé, Karl Lagerfeld, Chanel et Fendi !). Quand bien même on peut trouver son omniprésence épuisante, force est de constater que ce bourreau de travail, fait preuve d’une curiosité, d’une transversalité et d’une passion qui laisse admiratif.
Et qui dit prise de risque, dit plus grande disposition aux… chocs et aux ratés. Ses dernières créations vidéos, Fitting Room, Vol de jour, Chanel Paris-Shangaï sont peu convaincantes. La scène finale de Remember Now rappelle un Andy Warhol au milieu de sa Factory, composée de models et d’artistes arty…
Mixons les images de l’univers d’Andy Warhol et de Karl Lagerfeld. On peut alors, se laisser aller à réaliser un détournement en 4 étapes…
Etape 1: Green Coca-Cola bottles, 1962 (Andy Warhol)
Etape 2: Campbell’s soup cans (Andy Warhol)
Etape 3: Karl Lagerfeld, c’est bien connu, est un adepte du Coca-Cola Light (2010)
Etape 4, le détournement: Serial Karl ou Karl Lagerfeld en série (à consommer sans modération?)
Andy ? Karl ?