Du suicide d’Alexander McQueen, au scandale Galliano, du jeté d’éponge de Raf Simons chez Dior, au débarquement manu-militari d’Alessandro de Michele, nous sommes rentrés depuis plusieurs années dans une époque où le créateur à été déconstruit, seule la marque compte.
Progressivement oubliés de la mémoire collective, qui se souvient de Gabrielle Chanel ? de Cristobal Balenciaga ou de monsieur Saint-Laurent?
Lorsque l’on demande à quelqu’un de nommer un créat.eur.rice de mode qu’il apprécie, il est fréquent que la réponse soit le nom d’une marque plutôt que celle d’une personne.
Cette évolution s’inscrit dans la stratégie des géants de la mode, messieurs Bernard Arnault et François Pinault, ont privilégié les investissements dans les marques plutôt que dans la création de marques, un renouveau, avec des créateurs individuels comme Olivier Theysken ou Hedi Slimane, les cantonnant à leur rôle de mercenaires épuisables.
Que faut-il en conclure ?
La mode est aujourd’hui synonyme de marque et de puissance marketing et célèbre moins le génie individuel.
