
« PIRATE » COLLECTION, 1981, VIVIENNE WESTWOOD
« PIRATE » COLLECTION, 1981, VIVIENNE WESTWOOD
There was a time when young people were fighting for causes in the streets through music. Today they challenge through brands via Instagram …
Times have changed…
Below, limited edition ties made by Malcom MacLaren and Vivienne Westwood in their shop Sex from repurpose of old stock.
On the left rubber tie (1975). On the right, tie with Sex Pistols logo (1976) overprinted onto an old stock Let it Rock tie. Let it Rock was the previous incarnation of the SEX shop.
Sniffin’Glue#8 the DIY fanzine of the punk era. On the cover Cherry Vanilla wearing a famous tee-shirt
Below tee-shirt manifesto conceived by Bernard Rhodes, produced by Malcom MacLaren and Gerry Goldstein. The tee-shirt was sold at Vivienne Westwood shop SEX. The list printed on the tee-shirt is an early portrait of the emerging attitude and stance of the burgeoning punk movement.
Debbie Junvenile wearing a mohair jumper from Vivienne Westwood’s and Malcom MacLaren boutique SEX
Place of protest, SEX at 430 King’s Road, London
Wanna be a pirate?
Remember (discover) the famous « Pirate » collection of Vivienne Westwood.
1976, Vivienne Westwood and Malcom Mc Laren are Seditionaries. Vivienne invented the punk outfit, a new urban silhouette, Malcom launched the Sex Pistols.
Five years later, the punk movement is dead, even the mothers are wearing punk-inspired outfits. Vivienne Westwood (must) reinvent herself with no nostalgia. She gonna take an unexpected road, the Sex Pistols used to said « there is no future », but what about the past?
Vivienne Westwood then decided to explore it, history of costume and the different civilisations (from Indians, to African). The first collection of this new era was called « Pirate », it took place in 1981 in London. From now, « explore the past to have new ideas » will be the motto of the british designer.
« Nostalgia of Mud », 1982, show in Paris
One year later, Vivienne Westwood launch the « Nostalgia of mud » collection (above), she adapts the shapes of the past and introduced the « bra on top ». In 1983, in Paris, Jean-Paul Gaultier also show « bra on top » silhouettes during his show.
1984, Jean-Paul Gaultier in his atelier, rue Agrippa d’Aubigné, Paris
Westwood en force, sur l’artiste Miss Marion croisée lors de l’expo des dix photographes sélectionnés pour le Festival d’Hyères 2011.
Deux événements s’enchaînent dans des lieux allant d’un extreme à l’autre. 18:30, Paris – Le méga show de Vivienne Westwood prend place au Pavillon Concorde. 20:00 le show, plus confidentiel, d’Andrea Crews se tient au Théâtre Trianon.
Vivienne Westwood fut subversive. Au début des années soixante-dix elle à voulu révolutionner la mode avec son mari Malcom Mc Laren. Habillant punks et rockers, qu’elle côtoie alors, elle était loin d’être le créateur établi, respecté et adulé qu’elle est aujourd’hui. En 1982 elle lance sa collection « Pirate » qui sera l’amorce de sa reconnaissance.
Le show d’Andréa Crews, le studio de création de Maroussia Rebecq, débute avec trois silhouettes rouge-sang défilant lentement, mannequins sans enthousiasme aux larmes couleur d’hémoglobine, un défilé de morts-vivants ou la vision d’Andrea Crews sur les shows traditionnels. Quelques minutes et la scène est soudainement prise d’assault par des « black-mobs » réclamant de l’ACTION (vidéo ci-dessous)…
Happening, théâtre ou performance, la prestation scénique est primordiale chez Andrea Crews ce qui n’entrave en rien ses propositions vestimentaires. Chaque tenues-costumes oscille entre folie et réalité.
A trente ans d’écart de Vivienne, la reine des punks, Andréa Crews met en scène les « morts-vivants de la mode », la musique n’est plus le punk-rock, mais sa fille, electro-punk lo-fi. A une génération de distance, l’envie de révolution, de revendication, le DIY cher aux rebelles de la fin des années soixante-dix et l’activisme sont toujours présents, l’envie d’une autre mode.
Des vêtements ou accessoires essentiellement en grosse maille confortable et chaleureuse (bonnet, cardigan, chauffe-épaule, caleçon, écharpe) mais aussi des tee-shirts, blousons, des petites robes, etc. C’est tout un vestiaire qui est à disposition pour qui fait l’effort de s’y arrêter quelques instants.
Le show de Vivienne Westwood, qui se déroulait deux heures avant, préfigurait, peut-être, ce qu’il adviendra de Maroussia Rebecq dans 30 ans (c’est tout le bien qu’on lui souhaite). Contre l’ennui et les conformismes, pour la dérision et l’expérimentation où le vêtement est un médium, vecteur d’engagement mais non déconnecté du réel.