QUELQUES ÉTIQUETTES TROUVÉES À MÊME LA RUE ET QUI INTERESSERONT LES THYROSÉMIOPHILSTES DE TOUS BORDS… AU DELÀ DE LA COLLECTIONITE AÏGUE, CLIN DŒIL AU GRAPHISME UN BRIN NOSTALGIQUE.

QUELQUES ÉTIQUETTES TROUVÉES À MÊME LA RUE ET QUI INTERESSERONT LES THYROSÉMIOPHILSTES DE TOUS BORDS… AU DELÀ DE LA COLLECTIONITE AÏGUE, CLIN DŒIL AU GRAPHISME UN BRIN NOSTALGIQUE.
Hyères en Provence accueille la Design Parade 2021 jusqu’à la fin du mois d’octobre. Depuis quinze ans, au sein de la Villa Noailles, ce festival qui cette année précède le Festival International de mode et de photographie est un moment de rencontres et de découvertes autour de l’architecture d’intérieur.
Stimuler la culture et le patrimoine toulonnais
Dans le cadre de cette manifestation, à quelques encablures, Toulon, la ville qui héberge le célèbre port militaire réserve l’Hôtel des Arts au Centre Pompidou, commissionné depuis cinq ans pour organiser des expositions dont les éléments sont issus de sa collection.
La Design Parade Toulon est cette année, consacrée à la vision utopiste du design italien de 1930 à l’aube du XXIe siècle. Cette exposition est l’occasion de parcourir à travers le mobilier, les arts de la table, l’architecture post moderne, les luminaires ou l’édition (…) une histoire du design italien.
Du mouvement rationaliste des années vingt aux prémices de Memphis des années quatre-vingt, il s’agit de (re)croiser et d’appréhender l’impact dans notre quotidien des grands noms de ces courants, de Gio Ponti à Gaetano Pesce, Joe Colombo à Ettore Sotsass…
Autour du designer, l’équipe minimale selon Victor Papanek, 1968
Ce diagramme, contient les prémices de la pensée design-thinking et sa dimension collaborative. Transdisciplinaire et social-inclusive il est plus que jamais d’actualité avec quelques retouches et reformulation sémantiques.
CHERS LECTEURS,
75010, PARIS
UNE GALERIE AUX MURS DÉLABRÉS FAÇON SOUS-SOL DU PALAIS DE TOKYO.
UN ESPACE CULTUREL DÉDIÉ À LA TRANSVERSALITÉ AU MILIEU DES COIFFEURS AFRICAINS DU CHATEAU-D’EAU.
ÉDITION, PHOTO, PERFORMANCE, EXPÉRIMENTATIONS, DESIGN, MUSIQUE ET MODE SE CÔTOIENT, BOUILLONNENT COMME LE QUARTIER, « S’INTERFACENT »…
CETTE SEMAINE, MES DÉCOUVERTES TOURNENT AUTOUR D’UN SEUL HOMME: DIETER RAMS.
DESIGNER EMBLÉMATIQUE ET VISIONNAIRE DE LA MARQUE BRAUN IL DÉTOURNA LA MAXIME « LESS IS MORE » DE LUDWIG MIES VAN DER ROHE EN « LESS BUT BETTER ». IL FAIT PARTIE DE CES DESIGNERS ADEPTES DU MINIMALISME. J’AI RE-DÉCOUVERT DIETER RAMS LORSQU’IL A ÉTÉ MIS AU FAIT QUE JONATHAN IVE (CHEF DU DESIGN DES PRODUITS APPLE), S’INSPIRAIT FORTEMENT DE CES CRÉATIONS (VOIR ICI ET ICI).
CES DERNIERS JOURS JE ME SUIS DOCUMENTÉ SUR CE DESIGNER DE GÉNIE DONT LES CRÉATIONS SONT DÉSARMANTES D’ACTUALITÉ. VOICI QUELQUES LIENS POUR DÉCOUVRIR PLUS AMPLEMENT SON TRAVAIL.
HELMUT LANG, JIL SANDER, HUSSEIN CHALAYAN OU MARTIN MARGIELA ? IL MANQUE CHEZ EUX LA DIMENSION INDUSTRIELLE, LA PRODUCTION DE MASSE. CES CRÉATEURS RESTENT, MALGRÉ LEUR ÉNORME INFLUENCE, ASSEZ CONFIDENTIELS.
INNOVANT, UTILE, ESTHÉTIQUE, COMPRIS/ACCESSIBLE PAR LE PLUS GRAND NOMBRE, DISCRET, HONNÊTE ET DURABLE, LES CRÉATIONS DU PROVOCANT CALVIN KLEIN SEMBLENT RESPECTER LA MAJEURE PARTIES DES DIX RÈGLES DU GOOD DESIGN » CHÈRES À DIETER RAMS.
POUR SA COLLECTION HOMME PRINTEMPS-ÉTÉ 2010, JUN TAKAHASHI STYLISTE D’UNDERCOVER SE DIT FORTEMENT INFLUENCÉ PAR LA TRAVAIL DE DIETER RAMS.
© PHOTO VITSOE
Un résumé de l’entretien avec le designer et artiste Arik Levy, organisé a l’occasion de la sortie de A scent la dernière fragrance d’Issey Miyake dont il a réalisé le flacon.
Le « citoyen du monde » Issey Miyake voulait un parfum qui sente l’air. Pour répondre à cette demande très spirituelle, Arik Levy à dû surmonter certains obstacles, comme le fait que le Japon n’a pas de tradition du parfum…
Le design se devait d’être aussi évident et limpide que la requête. Foin donc de decorum risquant de masquer la personnalité du parfum. Le résultat donne un flacon transparent aux contours bruts comme taillé dans le verre et utilisé tel quel. Le tube plongeur est quasiment invisible et le jus le plus clair possible. Une transparence qui s’est révélée être un véritable défi technique, s’inscrivant à la fois dans une démarche intellectuelle, artistique et philosophique dont Arik était le maître d’œuvre. Cette recherche de la transparence s’est imposée comme un fil rouge pendant tout son processus créatif.
« J’ai voulu faire une pièce avec un côté rough, plus crue que brute »
(Arik Lévy)
Tout comme Issey Miyake est un créateur atypique, ne sortant un nouveau parfum féminin que tous les 8 ou 10 ans(1). Arik Levy à voulu rompre avec les habitudes du monde cosmétique. Plutôt que de dessiner une famille canard avec un « petit 50 ml », un « moyen 100 ml » et un « grand 150 ml », il à créé pour l’ensemble de la ligne, quelque chose véhiculant l’idée de continuité, qui commence et ne se termine jamais, comme à l’infini; idée récurrente dans le travail du créateur japonais.
On pense dès lors à deux réalisations majeures d’Issey Miyake où l’on retrouve ces idées de continuité et et d’intemporalité:
A-POC King and Queen, 1999
Pleats Please
Le projet d’Arik Levy capitalise sur une forme simple. Quelque soit l’ordre dans lequel ces trois flacons sont disposés, il se crée un rythme et une tension. Le flacon devient l’identité visuelle du projet. Cette fragrance très florale et verte s’inscrit comme un produit durable dans le temps, comme une œuvre d’art dépasse le temps d’une vie.
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(1) Odyssée en 1992 et Le feu en 1998. Il y a 600 lancements de parfum par an environ et seulement 5% arrivent dans le top 10 après 5 ans d’existence.
Arik Levy est designer industriel, d’origine israélienne, il collabore depuis plusieurs années avec le graphiste Pippo Lionni avce lequel il a fondé l’agence L design. Parmi ses clients se trouvent Baccarat, Vitra, Swarovski…
Positively Melancholy
très beau blog divisé en quatre parties (design/fashion/phtography/life), bien rédigé, d’une designer qui dit aimer la mode sans la suivre (…) et qui se met joliment en scène avec ses American Apparel. Très bientôt elle mettra en ligne une boutique de vintage clothing. À suivre…
le costume dans tous ses états
une autre façon de voir les vêtements, parce que l’histoire du costume nous en apprend beaucoup sur les mœurs vestimentaires d’aujourd’hui.
The Selby
the selby features photographs, paintings and videos by Todd Selby of interesting people and their creative spaces.
Ce n’est pas du face hunting, c’est de l’interior hunting. Le site à un côté hand-made; une petite aquarelle en haut de page pour le titre, pour présenter la personnalité, des photos de son intérieur qui n’ont se sont pas digitally enhanced (la balance des blancs est rarement faite) et une interview rédigée à la main, le tout apporte une touche intimiste bien reposante. On y croise Jérôme Sans et Audrey Mascina (Liquid Architecture), Frédéric Beigbeder, Michael Stipe, Nadège Winter ou encore Daniela Kamiliotis (Ralph Lauren, vice-presidente des collections femmes). Mon préféré de la semaine.
Booooooom !
un site canadien qui parle de design/art/photo etc. Très créatif.
et aussi
Robin Hureau et Vincent Lavoux ont changé l’habillage graphique de leur excellent blog redingote. Très sobre, toujours pointu, à voir !
Mathieu Lebreton en solo sur le non moins excellent daaamn !
Isabelle Oziol de Pignol et deux copines sont parties à l’assault des mecs sur Men dpt.
Jetez un œil (voire deux) au blog que j’alimente quotidiennement et qui a passé fièrement les 1500 visites/jour la première semaine : vip.wearpalettes
Lu et vu ce week-end…
bande caroll
Sur le site d’Anouk Rehorek, graphic designer ce book réalisé Modebuch by Unit F, un book à la mise en page rigoureuse, sur un papier à bande caroll, pour une mode contemporaine.
typographie power
Sur Youtube, un clip de Jay-Z (Brooklyn Go Hard) réinterprété par Evan Roth, tout en typo.
graphic design + mode = fashion alamanac
Vu chez Susie, le magazine The Fashion Almanac, une autre façon de parler de la mode, malheureusement édité à seulmeent 100 exemplaires, mais consultable online ici.
anina
Je suis retombé sur le site anina.net. Attention le choc, le site semble ne pas avoir bougé depuis 1997, il est tenu par Anina ancien mannequin férue de nouvelles technos et de web 2.0, combinaison rare, à suivre donc.
mode 2.0 par les 3 Suisses
Choisissez votre article, votre tissu, concevez et commandez votre vêtement ainsi réalisé. Devenez votre propre styliste… Vu sur TechCrunch
Sur un thème adjacent lire les billets :
I had a dream
I had a dream (reloaded)
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(1) avant de mettre en place un système automatique de publication de liens via Delicious.
J’aimais bien la campagne de communication de Monoprix, de la saison dernière. La nouvelle que l’on voit depuis quelques semaines est dans la même veine, plus aboutie graphiquement et avec l’humour en plus. On y trouve un graphisme qui se veut naïf, ludique, désinvolte et tendance.
Monoprix n’est plus un « simple supermarché », mais un citymarché, visant depuis les années 80 à démocratiser le beau et le bon. À travers cette campagne d’affiche c’est a un style de vie (lifestyle) auquel il est fait référence. Un style de vie qui s’adresse à un consommateur plutôt féminin, citadin, branché et au niveau de vie supérieur à la moyenne.
Il n’est donc pas surprenant d’y voir des références à la mode via des silhouettes qui figureraient bien dans certains catalogues de mode. L’enseigne est d’ailleurs habituée à collaborer avec des créateurs comme Gaspard Yurkievich, Lolita Lempicka, Agatha Ruiz de la Prada ou encore Sir Conran.
Affiche de la précédente campagne
Deux affiches de la campagne en cours
Difficile de parler de Monoprix et de tendances sans penser à Denise Fayolle et Maïmé Arnodin, fondatrices à la fin des années 60, de Mafia, le premier bureau de style. L’agence à travaillé pendant des années avec Prisunic (racheté par Monoprix en 1997) en éditant toute une série d’objets design à bas prix(1) et en assistant les acteurs de la mode et du textile.
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(1) « le beau au prix du laid » (Denise Fayolle)
Transversalité… Égal à lui-même, Alexander « Lee » (de son vrai nom) McQueen, après Puma, adapte son style dramatique et d’influence morbide à la nouvelle gamme de bagages « Black Label » de Samsonite.
Ci-dessus, valise « squelette humain », mise en scène théatrale pour cet ancien costumier de théâtre (des années pendant lesquelles il a appris à se détacher du pur style Savile Row dans lequel il évoluait depuis l’âge de 16 ans).
Samsonite comme de nombreuses marques désormais, fait intervenir des designers sur une de ses gammes de produit, afin de s’attirer une nouvelle clientèle plus soucieuse du luxe et des créateurs. Les précédentes collaborations ont fait intervenir Marc Newton et Mathew Williamson.
Photo Wallpaper
Le site de Samsonite Black Label