Kusama’s obession on Samsung vision

Yayoï Kusama is obsessed by dots, these days i am obsessed by Samsung… Early yesterday morning I was in the taxi for the airport not thinking of my flight for NYC but the korean firm.

Is it the huge neons above the buldings showing the name of the Korean conglomerate?
Is it my trip to Seoul last year?
Is it the fantastic Juun J show i saw last week during men’s fashion week where my dear friend Sun told me all about Samsung family and the acquisition of the fashion brand?
Samsung is planing to help Juun J expand his brand through Europe.
Is it because i’ve just discover that Samsung is sponsoring young designers around the world through an award created in 2005?

Can we see something like this in our country? Does Orange could invest in young designers and launch new mobile phones all together?

Time is money

Creative process is very long.

Creation, selling, recover the revenue of previous season and sometimes it’s 3 seasons that overleap. During this time the young designer is struggling. Money is mostly what is waiting for, being with a marketing manager is also welcomed as he let the designer concentrates only into creation.

Organizations like Mode et Finances, Les Anges de la Mode or IFCIC in France are helping creativity by establishing financial tools, explaining to banks the designer’s needs. But the selection is harsh and edgy, for Mode et Finances the designer must have 500000 euros of sales and the season overleap discourages the investors and the banks.

Last year Dassault Systèmes part of Dassault group teamed with french young designer Julien Fournié to develop a 3D software for designing clothes. It’s not yet a sponsorship, but perhaps the premises of something.

Mercedes-Benz is sponsoring many fashion events in the world (Australia, Germany, Japan, Russia…).

Conglomerates (a corporation consisting of several companies in different businesses which allow diversification of business, for exemple in France we have Bolloré) are not culturally as implemented in everyday life in France as it’s seems to be in Asia.

Before the crisis, french car brand Renault was defining itself as a luxury brand, trying to use the same codes. Fashion and creativity, as arts, could give business companies an image boost, many firms collects arts in their offices and not only well known artists (even if we know that it’s not only for philanthropy).

Can we see designers like Alexandre Vauthier sponsored by a car firm?

Snobbery?

Paris is the capital of fashion, France the historic country of Haute Couture… Does this strong heritage allows a french fashion brand to team with a cellphone company?

Creativity need to be feeded by new designers and new houses. It’s a tricky move as investing in new designers is a 5 to 10 years with little or no rentability. But actually for the survival of french fashion is (perhaps) the only way.

 

 

ANDAM | The best is yet to come

Il y a quelques jours le jury de l’ANDAM décernait, dans les salons du Ministère de la Culture, son prix à Anthony Vaccarello et celui des premières collections à Yiqing Yin, deux talents très prometteurs et tous deux ex-participants (lauréat pour Anthony) du festival de la mode d’Hyères.


Anthony Vaccarello, lauréat 2011


Yiqing Yin et son modèle

La relève est belle, la relève est bien là. Autour de ces lauréats c’est toute une nouvelle génération, plus ou moins confirmée et chacune avec son style bien particulier qui se profile à l’horizon. Il s’agit de Julien Fournié, Alexandre Vauthier, Anne-Valérie-Hash ou Maxime Simoens pour ne parler que des français défilant à Paris.

Qui se souvient d’Antonio Berardi, d’Owen Gaster ou Julian Mc Donald? Le génial Alexander McQueen à mis fin à ses jours il y a un peu plus d’un an et « l’affaire Galliano » à définitivement scellé la route de cette génération des talentueux designers apparue au milieu des années 90. Ces trois derniers créateurs dansèrent une valse un brin chaotique, c’est ainsi que l’on pouvait le percevoir à l’époque, autour des maisons Givenchy et Dior, changeant de place, l’un remplaçant l’autre et vice et versa.

Ces talentueux designers « mercenaires-malgré-eux », sont remplacés après les années fin de siècle, le bling-bling et la crise, par une génération plus discrète, low-profile. Un ensemble qui semble décidé à œuvrer pour leur propre compte, défendant leur nom et leur maison de couture naissante, n’ayant pas le désir immédiat de travailler pour une autre marque.

Ils croient en leur bonne étoile et font fi du discours ambiant prétendant qu’il est impossible de se frayer un chemin au milieu des marques mastodontes, ils vont ainsi dans le sens de ce que M. Ralph Toledano professait en concluant son intervention.

« Il y a toujours de la place, quelque soit la force des autres marques présentes sur le marché, mais pour cela il faut réunir trois conditions: du talent, du travail et conserver l’humilité. »


Jeune garde belge, Alexandra Verschueren


M. Pierre Bergé


Gang of four: #3 Julien Fournié, radical

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Pour l’été 2011, la Fédération Française de la Couture avait inscrit trois nouveaux entrants à son calendrier, trois frenchies au style bien marqué, au parcours passionnant, trois frenchies à suivre. Ajoutés à Quentin Véron, voici quatre shows, un gang of four composé de quatre garçons dans le vent, censés donner un peu de vavavoum à notre chère dame Couture.

La collection de Julien Fournié pour l’été prochain à été maintes fois citée depuis sa présentation, notamment dans plusieurs publications print. Controversée, certaines rédactrices ont détesté ce show, d’autres l’ont encensé. Nul en tout cas, ne fut insensible au choix du créateur de ne faire défiler que des mannequins noires…

Une décision en guise de protestation envers des podiums qui ne représentent pas toujours le monde dans lequel nous vivons…

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Etre out of the boundaries (hors frontières) ne semble pas effrayer Julien Fournié, au contraire. Ne pas suivre le sens du courant, une attitude presque « punk », une radicalité qu’il revendique au fur et à mesure de ses défilés. Ainsi il est capable de passer d’un extrême à l’autre, d’une saison sur l’autre. Souvenez-vous de sa collection précédente « Premier Hiver », très « gothique » avec ses broderies sang dégoulinant (ci-dessous).

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Au son d’un requiem, les mannequins allaient les paumes noircies, tournées vers l’extérieur comme lorsque l’on prie, les yeux vers le ciel, comme sacrifiées. Julien était mélancolique.

Pour l’été on est transporté aux antipodes de tout çà, les couleurs éclatent, la musique est festive. En backstage c’est aussi un autre Julien Fournié que je découvre, détendu, toujours souriant, heureux semble-t-il.

Que nous réserve-t-il pour la saison prochaine? Continuera-t-il ce mouvement oscillatoire ou bien est-il réellement entré dans une nouvelle ère?

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Julien Fournié | Join hands

Paris, in the backstages before the Julien Fournié’s Haute-Couture show for the autumn-winter 2010-2011. Hands of skinned girls, sinners and bewitched talks about the extreme sensibility and the drama of this collection.

Joined hands… contemplation – Mains jointes… recueillement

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Outstreched hands… catalepsy ! – Mains tendues… la catalepsie !

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Open hands… Sacrificed – Mains ouvertes… pour une sacrifiée

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Open hands… like a prayer – Mains ouvertes… pour une prière

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