Punk, féminisme, X-Girl (and beyond): Underground US scene mid-90

Tout débute avec « The punk singer », un documentaire sur Kathleen Hanna chanteuse et activiste américaine. L’exposé video réalisé par Sani Anderson revient sur plus de 20 ans de carrière de la leader successive des Bikini Kill, Le Tigre et Julie Ruin, son dernier projet en date. Un parcours musical intrinsèquement lié à son activisme au sein du mouvement féministe Riot Grrrl, qu’elle à d’ailleurs largement contribué à faire connaître.

Une des actions notoires des Bikini Kill en live était de demander aux filles de venir devant la scène. Quiconque à participé à des concerts « dans la fosse » comprendra ce que cela signifie.

Son engagement l’amène a croiser d’autres figures emblématiques de la défense de la cause féminine. Joan Jett ex-the Runaways. Kim Gordon, ex-Sonic Youth. Tavi Gevinson aka Style Rookie qui incarne la nouvelle génération de féministe américaine.

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Le reportage se veut aussi intimiste. Sans voyeurisme, il aborde la maladie au stade avancé :-/ de Kathleen Hanna (maladie de Lyme) ou son mariage avec Adam Horovitz, aka Ad-Rock des Beastie Boys.

Au mitan des années 90, ces jeunes gens ne sont prêts à aucune concession, pensons au radicalisme artistique d’Harmony Korine. Préférant le silence à toute exposition médiatique au risque d’une récupération. L’essence même de l’esprit punk et rebelle.

 

Extension

Au vu du documentaire, on se souviendra que la scène indépendante US des années 90 mêlait facilement cinéma, musique, mode et activisme. Durant cette période, Kim Gordon fut une des créatrices de la marque de vêtements X-Girl (une émanation du label X-Large). Kathleen Hanna en sera une adepte, Chloé Sevigny une ambassadrice jouant et maniant le genre.

X-Girl (vendue en 1998 à un groupe japonais) voulait créer des vêtements « cool » pour les filles, des vêtements « ajustés » mais pas « moulants ». Se démarquer de l’esthétique baggy appliquée uniformément aux filles et aux garçons d’alors. Montrer, comme le prônait sur scène Kathleen Hanna, que les filles « pouvaient faire mieux que les garçons ».

Une Chloé Sevigny androgyne déambule le long de « Sugar Kane » des Sonic Youth, défile nue pour Marc Jacobs créateur sorti de l’underground new-yorkais le tout sous le regard de Sofia Coppola et Spike Jonze.

Jusqu’à présent il n’y a pas eu de grande escroquerie, tous les acteurs de cette scène underground sont restés vingt ans plus tard, fidèles à leur idéaux.

On pourra consulter également l’ouvrage Art et Féminisme paru chez Phaidon et qui retrace 40 ans d’activités artistiques féministes

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PFW | in bed with Louis Vuitton

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Louis Vuitton nous invitait à l’hôtel pour conclure le marathon de la fashion week parisienne… Hot !

Marc Jacobs à renoué cette saison avec cette lovely lady dont lui seul à le secret, les filles sont belles. Pulpeuses sous leur déshabillés en mousseline, leur robes en satin ou en dentelle. Elles ouvrent, ferment les portes de leur boudoir et filent le long du corridor, Speedy à bout de bras ou sac à main portés façon clutch bag, charmant le public qui assiste à ce ravissant ballet. Car c’est de cela qu’il s’agit, une voluptueuse déca-danse.

Les mannequins aux jambes nues mises en valeur par les jeux des longueurs (longs manteaux bordés de fourrure sur courte robe en soie, body…) ou les transparences des dentelles, exécutent une chorégraphie et m’évoquent, un peu, la mythique Cyd Charisse.

Les dégradés de broderies en bas de manteaux sont superbes. Les vestes en tweed ou crocodile ont des proportions qui semblent fort confortables et viennent structurer ce défilé d’intimités. Il s’agit aussi d’une voyage dans la sphère privée.

Ne sommes nous pas un peu « voyeurs » de ces gracieuses somnambules quittant leur chambre à demie-vêtues, font un petit tour et puis s’en reviennent se coucher?

Après avoir visité plusieurs showrooms de jeunes créateurs pendant la fashion week, un défilé comme celui-ci se situe aux antipodes. Point de radicalité, le propos est ailleurs. Louis Vuitton écrit son histoire de mode débutée il y a quinze ans avec Marc Jacobs et ce matin-là, à en croire les avis à la fin du show, la femme y était à la fois chic et sexy, classique et contemporaine. Apparaissant en pyjama, Marc Jacobs, s’est octroyé le rôle du trublion, nous rappelant ainsi qu’il est toujours décidé à nous surprendre de shows en shows.

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Ci-dessus Lily McMenamy

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Kate Moss incognito…

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Augustin Teboul at galerie Joyce

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Dear readers,

until december 7, Annelie Augustin and Odély Téboul designers of Augustin Teboul show their creations at the gallery Joyce, Paris.

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Inspired by surrealism, the installation presents dummies lying on the ground, whose legs and arms intermingle, remind us some of the erotic photomontages of french underground artist Pierre Molinier (see last photo -NSFW-).

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Photomontage by Pierre Molinier

Pierre Molinier (1900-1976) was an artist whose work was centered around fetishistic eroticism he was also a maker of objects. He seems to have influenced directly or indirectly some fashion designers. Marc Jacobs himself was inspired by a shoe of his creation, for his SS 2008 collection (please read the note i had written then).


Augustin Teboul, Vulnerabsurdism

Galerie Joyce – 168-173 galerie de Valois 75001 Paris
Till december 7

 

Some like it dots!


Louis Vuitton’s flagship and offices on 5th avenue completely covered with Yayoi Kusama design

Chers lecteurs,

during my stay in NYC for Louis Vuitton x Yayoi Kusama various events, i’ve seen polka dots everywhere!

If we refer to Michel Pastoureau in his book The devil’s cloth, in western iconography, polka dots are always good instead of the stripes.

Polka dots almost expresses a certain solemnity or something magnificient and even sacred.

Polka dots is also feminity opposed to the stripes considered more masculine. The author said that « You rarely see a man wearing polka dotted underwears ».

An unpretentious review based upon the favorite theme of Yayoi Kusama.

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Pelayo Diaz from Kate Loves Me wearing polka dots shoes

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Clémence and her polka dots belt

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Inflatable polka dots in the courtyard of Whitney Museum

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Invasion of the flying polka dotted lamps inside the Whitney Museum

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Polka dots dress and shirt during the inauguration of Yayoi Kusama exhibition at the Whitney Musuem

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Clémence’s neclakce

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At Boqueria Soho, I also saw polka dots in the food !

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Even on buildings, here the front view of Hotel Maritime in Meatpacking district

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Polka dots on childbooks at the Metropolitan Museum

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Bangles and window at Marc Jacobs’ store in Greenwich village

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On road signs !

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And for men polka dots are allowed only on a (boring) tie…


or if you are less conventional, boldly wear the polka dots on a shirt. Meet this guy near Central Park.

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View from the Air France business lounge in the airport, i’ve just had time to pick up my iPhone and picture this polka-dotted mini bus!

Musée des Arts Décoratifs | Louis Vuitton x Marc Jacobs, 2e étage

Tous azimut

A la pénombre couleur caramel du premier étage succède au deuxième étage, l’univers bigarré de Marc Jacobs. L’étage nous accueille avec un mur d’images où se mixent Sponge Bob et Mick Jagger, un Jean Sébastien Bach tirant la langue et Andy Warhol, Jeff Koons et un extrait de Some like it hot, de Billy Wilder.

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Marc Jacobs a été appelé pour faire de Louis Vuitton une marque de mode et non une marque à la mode. De là un délicat équilibre à trouver pour passer du sac monogrammé emblématique à la robe…

Chaque saison, une collaboration artistique (important dans son travail avec Louis Vuitton), un thème ou une campagne de communication se dégagent et font gravir à la marque un échelon supplémentaire.

Ci-dessous, devant le mur de sacs qu’il a créé au sein du studio, entre sac « moumoute » et keepall, certains parlent de génie créatif,  d’autres y voient de la vulgarité et mauvais goût.

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Viré de chez Perry Ellis après avoir fait un collection grunge il a su trouver sa place au sein d’une antique maison française et relever le challenge.

De Paris à New-York, pour arriver à cet équilibre Marc Jacobs n’adoptera pas un discours tiède, mais au contraire va osciller d’un extrême à l’autre comme il sait apparemment si bien le faire. Accumulant ainsi douze sacs pour créer le modèle « Tribute » ou privilégiant la simplicité pour le modèle « Cabaret ». Créant des silhouettes formidables à la boule afro vert fluo XXL à la simple blouse de coiffeuse…


Inspiré de l’œuvre Sacamania d’Arman. Sac « Tribute », série Les Extraordinaires, (printemps-été 2007), composé de vingt-huit morceaux de douze sacs. Produit en vingt-sept exemplaires numérotés.


Sacamania d’Arman (1996)


Sac « Cabaret » (automne-hiver 2000-2001)

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Art et mode

Il a su marier à nouveau l’art et la mode comme avant lui Mademoiselle Chanel ou M. Yves Saint Laurent. Il a su rendre pop des artistes inconnus jusqu’alors du grand public (Takeshi Murakami, Yayoi Kusama…). Pléthorique il a été comparé à Andy Warhol pour son coté touche à tout.

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La célèbre collaboration Louis Vuitton x Stephen Sprouse

Tout comme Louis Vuitton à su appréhender aux côtés de Charles-Frederick Worth les nouveaux comportements de la haute-bourgeoisie, Marc Jacobs sait parfaitement capter les courants de notre folle époque. Son oscillation créative à fait de Louis Vuitton une marque de mode adulée et excentrique.

Si Tom Ford est souvent cité comme étant le designer qui a initié la révolution de la profession ces vingt dernières années, Marc Jacobs est sans conteste celui qui à su l’appliquer de la manière la plus probante.

On se retrouve entre copains…

 

… à la Conserverie pour partager l’espace d’un couple d’heures nos impressions sur la nouvelle fragrance de Marc Jacobs qui nous est présentée ce soir-là et qui est disponible depuis peu.

Une fragrance détonnante à base de poivre rose, blanc et noir. Immédiatement adoptée !

Bang ! Cette onomatopée à aussi une forte connotation sexuelle, c’est le côté érotique de cette fragrance incarnée par un Marc Jacobs en tenue d’Adam.

Bang ! Le profil dynamique et bruyant de ce flacon fait irrésistiblement penser à la posture du boxeur, ventre rentré, épaules en avant, regard droit, prêt à donner (recevoir) le coup de grâce? C’est le versant viril de ce parfum incarné par son géniteur, un Marc Jacobs body-buildé.


Jake Lamotta, surnommé The raging bull

 

 

Noel 2008, ce que veulent les hommes

Noël approchant à grands pas, nous nous sommes dit qu’une liste d’idées-cadeaux chics et éclectiques vous guiderait dans vos choix pour les fêtes de fin d’année, pour votre homme, un frère, votre père ou un ami.

Nous, sept blogs masculins, okcowboy, buzz2luxe, chroniques du plaisir, James Bort, Matérialiste, Very et moi-même vous avons sélectionné plus de vingt produits allant de 17 euros à des prix indécents.

Geek, gourmet, mélomane, amoureux de design, artiste, ou dandy, le Noël de l’homme 2008 sera luxueux ou ne sera pas.

Adoptez ce widget

Pour votre shopping, vous pouvez télécharger le fichier pdf interactif et l’imprimer.

crédits:
chefs de projet : Thierry Richard @ chroniques du plaisir & Florian POHL @ okcowboy
design : Christian Poulot @ lemodalogue
animation flash : Alex Very @ Very

Precious little diamonds

Lundi dernier dans un hôtel particulier du XVIe arrondissement parisien, premier jour des défilés Couture, avait lieu la présentation de la nouvelle collection de joaillerie réalisée par Camille Micelli (1) et Pharell Williams(2) et baptisée Blason. J’étais convié ainsi que Géraldine et Garance à assister à l’évenement.

L’invitation semble l’indiquer, par son carton noir épais, le blason or siglé LV appliqué en gauffrage et le texte en typographie anglaise imprimé en dorure à chaud, ce sera classique et chic.
N’ayant pas la permission d’utiliser mon cher Canon, je me contenterai de photos prises avec mon iPhone, d’où une qualité de photo moyenne, mais l’ambiance y est et c’est le plus important.

Ce n’est pas la première fois que Louis Vuitton s’associe ainsi avec d’autres artistes, Stephen Sprouse, Takashi Murakami ont déjà  collaboré avec le célèbre malletier ces dernières années. Quant à Pharell Williams il avait déjà  créé en 2004 une ligne de lunettes soleil sous la direction de Marc Jacobs (voir ici).

Ambiance les joyaux de la Couronne…

Le premier espace, premier thème de la collection, tel la Tour de Londres version « neon-lights » est une grande alcôve tapissée de miroirs du sol au plafond, le mur du fond accueille des néons en forme de diamants taillés brillant rond, l’ensemble formant une couronne royale ornée du sigle LV. Nous sommes « reçus » par trois armures médiévales (époque XVIe-XVIIe siècle) présentant sur de petits coussins de velours noir les premières pièces de joaillerie : des broches et des pendentifs en or blanc reprenant la forme de la couronne royale ou d’un blason, tous ornés de diamants.

Ci-dessous l’armure au centre, noire et casque ailé est impressionante, les motifs délicatement ciselés des armures, font écho à la finesse du travail des orfèvres

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Ci-dessous un exemple d’armure finement ciselé, réalisée entre 1536 et 1547 pour le dauphin Henri, futur Henri II (tiré de Armes et armure de la Couronne, ed. Faton)

Seconde alcôve, second thème, le monogramme lumineux LV se reflète sur les murs, le sol et le plafond donnant le vertige quand on y pénètre… À l’unisson de l’effet provoqué par les précieux bijoux contenus dans ces châsses un brin technoïdes.

Ressemblant à de minuscules couronnes ou diadèmes, des rubans recourbés constitués d’une succession de petits losanges en or blanc dans lequels sont incrustés le sigle LV créent de fins bracelets et de fines bagues.

La troisième pièce, troisième thème de la collection Blason, est plongée dans le noir, les bijoux semblent flotter au sein de meurtrières, simplement protégés par un volet forgé en forme de trèfle à quatre feuilles et pivotant sur lui-même. Parmi l’assistance on parle français, anglais et pas mal italien également, certaines élégantes et acheteurs potentiels se font décrire les différentes pièces, d’autres se contentent d’apprécier…

Ci-dessous énorme créole, orné du Blason LV, incrusté de pierres précieuses.

De la « petite » bague ornée de diamants à la chevalière massive ornée d’un blason pivotant qui ne manquera pas de faire fureur autant sur la West Coast que sur la East Coast, il y en a pour tous les goûts et pour toutes les bourses(3).

Rien de radicalement nouveau dans cette collection au niveau du design, on pouvait espérer peut-être plus d’audace, dans les formes et le style, un peu comme Marc Jacobs le fait dans son prêt-à-porter. Le nom de la collection, qui fait référence à l’aristocratie, va dans ce sens, « ne rien bousculer », en tout cas pour l’instant.

Je m’attendais aussi à une collection plus ostentatoire, plus bling, ce n’est pas le cas, hormis trois pièces, une bague-chérubin, une chevalière démesurée et de larges créoles ; l’ensemble est assez fin, voire discret, il n’y a pas d’étalage, ce qui somme toute convient assez à la vision que l’on peut se faire de la maison Vuitton aujourd’hui évoluant dans l’art du contre-pied.

Depuis une dizaine d’années, on a vu au sein de cette maison l’intégration de Marc Jacobs styliste quasiment inconnu, le joyeux et lucratif « bazardage » créatif de la maroquinerie avec les graffitis de Stephen Sprouse, puis ceux de Takashi Murakami, l’association avec des artistes du monde du hip-hop, du rap ou de l’art contemporain soit : l’art d’être là où on ne vous attend pas. Mais aussi une certaine forme de transversalité.

Dans tous les cas, ces artistes, bien que venant d’univers radicalement différents, ont su s’intégrer à la culture « maison » et participer activement à la création de Louis Vuitton en tant que marque de luxe globale.

Let’s go Party !

Le reste de la soirée se déroule dans les deux salles adjacentes ; exit les néons, place aux lustres grand-siècle et aux chandeliers un brin baroques de la salle de réception et du petit salon façon cabinet de curiosités (qui d’ailleurs me rappelle celui de la vidéo présentant la collection).Pharell Wiliams et Camille Micelli se sont retrouvés en début de soirée, ont posé pour les photographes, puis les people (cf. name-dropping plus bas) sont arrivés les uns après les autres, en flot régulier. L’atmosphère chauffait lentement.

Camille Micelli et Pharell Williams

Loin de l’image du rappeur-gangsta, Pharell Williams « très gentil garçon », poli et bien élevé.

Une soirée sans folies ni excès, mise en musique par DJ Jus Ske, l’assistance discute et dansote gentiment, se fait prendre en photo avec la star de la soirée ou prend le frais sur la grande terrasse, une coupe de Ruinart à la main.

Audrey Interviewée par le staff de Louis Vuitton !

Name-dropping de la soirée : Virginie Ledoyen, Sofia Coppola + Thomas Mars, Natalia Vodianova, Élodie Bouchez + Romain Duris, Audrey Marnay, Cécile Cassel, Ariel Weizman, Mademoiselle Agnès, Fréderic Beigbeder, Azzeddine Alaia, Ramdane Touhami, Victoire de Castellane (est restée 30 sec.), Diane Kruger, Suzy Menkes, Simon le Bon (?), Dita Von Teese, Victor & Rolf, Marc Newson et sans doute bien d’autres encore…

Pour en savoir plus, visitez le site officiel

(1) muse et bras droit de Marc Jacobs et responsable du design de la joaillerie
(2) producteur incontournable, membre de N.E.R.D et The Neptunes
(3) entre € 1 400 et € 420 000