Rupert Sanderson for ever

Dear readers,

I discover Rupert Sanderson shoes during the last Paris fashion week. When i saw those shoes i tought that they will be perfect with the über-feminine clothes of the french london-based designer Roland Mouret. It was not a suprise then when i learn that the two of them were good friends…

Rupert Sanderson open his own house in 2001. Mixing modern design and traditional italian shoe-making, each pair of shoes is meticulously handcrafted. Former Sergio Rossi and Bruno Magli, Sanderson is somehow the heir of this italian masters. Since 2009 he designs all the shoes for Karl Lagerfeld’s mainline catwalk collection.

Heritage, handcrafting, creativity and dreams, the main ingredients of luxury are gathered.

That evening each pair of shoes seems to be designed for all our feminine fantaisies, from the super-hero to an Hollywood star (see below).

… for Wonder Woman a shoe with a lightning bolt

… for Marilyn Monroe and her poopoopidoo !

… this one for Mary Pickford

… this one for Grace Kelly in High Society (the swimming-pool scene)

… and this one for Varla in Russ Meyer’s Faster, Pussycat! Kill! Kill!

Rupert Sanderson
Passage des 2 pavillons 5, rue des petits-champs – Paris

Ces sabots sont fait pour…


Vintage sabot des années 70…

Cette année ce sont des sabots, trouvés au fond d’une armoire, qui nous font remonter 40 ans en arrière. Ils n’ont rien d’exceptionnel; bruts, taillés dans un parallélépipède de bois, rustiques (portables 10 mn sous peine de cou de pied meurtri!). On l’imagine aisément porté par des hippies ou par une fermière suédoise (celle avec nattes et longue robe fleurie).

Les créateurs ont reinterprété et adapté ce futur incontournable des étés à venir aux conditions de vie citadine… C’est donc en plexiglas (chez Prada), à talons (chez Chanel et partout), agrémentés de clous, en denim, avec des poils de chèvre (chez Louis Vuitton !), imprimés (chez Miu-Miu) ou PVC chez La Redoute qu’ils ont envahi les rayonnages.

Ci-dessous, un sabot de la marque André « made in Sweden »!

On les twiste avec des chaussettes hautes et cela fait surtour moins mal!

 

Initiales BB : Barbara Bui

Barbara Bui c’était pour moi un style qui oscillait entre un peu de soft SM et un mauvais trip métallo-cuir. Or, en accompagnant Francesca lors de la présentation presse dans la nouvelle boutique du faubourg Saint-Honoré il y a quelques semaines, j’ai eu l’occasion de re-découvrir cette marque. Le style très marqué par des influences rock et le mariage assez réussi entre les matières m’ont séduit.
Les vêtements de Barbara Bui suscitent des réactions passionnées aussi bien auprès de la gent masculine que chez les femmes. La femme Barbara Bui y est tour à tour guerrière et « chatte », forte et fragile, objet de fantasmes et Amazone…

Moi j’ai tout simplement été fasciné par la nouvelle collection de chaussures… J’aime leur démesure, leur apparente agressivité, leur cambrure vertigineuse.

Les chaussures

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Think pink ! Shoes galore…

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Vavavoum !

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Laçage, cuir, fourrure, les ingrédients d’une recette au fort pouvoir érotique et/ou sensuel…

Les accessoires

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Afin de renouveler les vu et revu bracelets cloutés, emblématiques des mouvements punk-rock, Barbara Bui introduit le galuchat pour cette saison, assurant par là-même une montée en gamme de la ligne?

Les vêtements

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Les couleurs exposées ne sont pas en reste. Aux extrêmes le noir et le blanc, une pointe de rose shocking et une touche d’argent pour le glam.

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Plus rock’n’roll tu meurs…

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Python, fourrure, cuir, des matières pas toujours évidentes à combiner sans sombrer dans la vulgarité ou le bal costumé. Barbara Bui y parvient avec brio dans cette collection que ne renierait pas une moderne Barbarella/Jane Fonda, sûre de sa force et de son pouvoir de séduction.

Bela Borsodi

Ce photographe d’origine aurichienne possède l’art de réaliser des compositions mêlant la photo à d’autres éléments. Illustrations, découpages, objets design ou sculptures s’intègrent parfaitement et prennent vie au sein de ses compositions tantôt surréalistes, érotiques ou ludiques.
Mis à part les pages accessoires de Numéro, je trouve que la présentation des accessoires dans les magazines de mode est souvent le parent pauvre, c’est donc naturellement que j’ai eu un gros coup de cœur pour ce photographe. Il compte parmi ses clients, Another Magazine, Glamour Italy , Kid’s Wear, Vogue, Hermès, Details ou encore V Magazine.

Des compositions créatives et variées, à suivre et dont on pourra s’inspirer.

Stern, 2006

S Magazine, 2006

Vogue Japan, 2006

Another Magazine, série « Faces » avec Paul Graves, 2003

Details, 2006

V Magazine, 2007

Kid’s wear, 2006

Hermès, 2003

Son portfolio à visionner en entier…

Marc Jacobs vs Elsa Schiaparelli

En voyant les détails chaussures du défilé SS 2008 de Marc Jacobs, je n’ai pu m’empêcher immédiatement de faire un rapprochement avec une réalisation d’Elsa Schiaparelli ; « rivale » de Gabrielle Chanel et grande amie, comme elle, des surréalistes…

Chapeau « chaussure » d’Elsa Schiaparelli qui excellait dans le style « trompe l’œil ».

Mais c’est surtout à l’artiste français underground Pierre Molinier, dont l’œuvre est centrée sur le fétichisme érotique, ami des surréalistes et particulièrement d’André Breton que Marc Jacobs fait référence.

Ci-dessus la création, pour des projets personnels, de Pierre Molinier Et la réédition par Marc Jacobs pour le printemps-été 2008

Marc Jacobs, printemps-été 2008