PFW | AVOC, proto-punk

La dernière fashion week parisienne à ouvert ses portes à de nouvelles marques, et il y avait beaucoup de monde pour le premier show de la jeune marque AVOC.

AVOC se sont des vêtements aux coupes qu’ils qualifient d’architecturales…

Des silhouettes « basiques » et unisexe empruntant tantôt au vêtement utilitaire (larges poches plaquées qui font comme un large empiècement graphique…) tantôt au sportswear, des sweats, de larges chemises à col classique ou col officier, des bermudas XXL, la pièce la plus intéressante? Peut-être un manteau à double ceinture négligemment noué.

On est galvanisé par l’énergie du défilé, par la musique mais au final l’ensemble (d)étonne peu.

Les mannequins défilant parfois avec des masques d’hommes et de femmes politiques restent anecdotiques, du moins pas suffisant pour critiquer quoi que ce soit. On aurait préféré qu’ils invoquent les visages fardés, le maquillage de clown à la symbolique plus forte, que l’on voit dans la vidéo présente sur le site. Le visage du clown est détourné dans l’imagerie populaire autant par des groupes de punk-rock ou de rock alternatif que dans les films d’horreur. Les designers d’AVOC l’ont stylisé et apposé sur certains vêtements. Personnage grotesque, symbole de notre époque(?) le clown fait rire et effraie en même temps.

On vit une époque où l’expérience procurée au client prévaut sur le produit. Plus que le vêtement, l’image importe et celle du clown est la caution de la subversion d’AVOC, de son désir de dénoncer.

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PFW | Léa Peckre, scène de vie

La très belle collection de la lauréate du Festival d’Hyères 2011, s’élabore à partir d’images (traduites en citations ci-dessous) qu’elle à en tête, bien avant toute création de moodboards ou de pages d’ambiance.

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« J’étais petite et nous faisions ce trajet le soir en rentrant
de chez mes grands-parents… »

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« Rouler la nuit, pleins phares, sur une route bordée par la forêt.
Un bois sombre, des halos de lumière. C’est intriguant, une très belle sensation… »

Cette histoire qui prend place dans la galerie Le Petit Endroit, se traduit par le contraste de matières, celle très mates qui absorbent la lumière et celles transparentes, qui laissent voir la peau.

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« Ma femme reste d’une extrême féminité,
elle à les hanches développées et la taille marquée. »

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Ce n’est pas la sensualité que recherche Léa Peckre.

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« Je découvre le corps pour en révéler les parties que j’aime bien,
les hanches par exemple. C
‘est un jeu de découpe subtil,
pour une femme sophistiquée. »

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En contraste avec un vêtement qui « révèle », les silhouettes sont fermées, cette saison les proportions sont longues, pour les bustes, les robes et les manches…

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Break the frame, Lie Sang Bong


« Brake the frame » a teaser from Lie Sang Bong

I’m flying to Seoul tomorrow, excited to discover the fashion scene which brought us well known designers Juun J., Songzio or Lie Sang Bong. Five days to discover the new talents, as the rising star Nohke J or Jain Song and pushButton.

I bring with me Nazine magazine (issue 4), an edgy korean fashion magazine i bought this summer.

Open your mind.

Meet Joana Ferreira


Joana Ferreira after the show

Porto Fashion Week, spring summer 2010-

For his 15th anniversary the Portugal Fashion week took place at Alfândega de Porto, a wide building, divided in two spaces for the week-end.

I used to work in Porto during 3 years, making little trips during the making of the collections. I really fell in love with portuguese language and the city during this time, it was a pleasure to get back in town then.

The first floor was reserved for the Portugal Fashion event, the big guns (Felipe Oliveira Baptista, Fatima Lopez, Ana Salazar, Katy Xiomara, etc.). The ground floor was for Bloom a special event organized (with Portugal Fashion) by fashion designer, former Martin Margiela, Miguel Flor.

Bloom is about discovering new talents. It’s for the young bloods only (from 3 selected fashion schools) and young designers. In this basement, a very urban place, the shows were informal, arty and sometimes more exciting than those we could see upstairs…

Portugal is well known for his fashion industries and it’s seems that dim the creativity, especially on saturday as a large part of the shows upstairs were industrial fashion (Red Oak, Lion of Porches, Vicri).

With designers as famous as Felipe Oliveira Baptista, Luis Buchinho or Fatima Lopes we expect more creativity and risk taking on the runways. According to Francisco Maria Balsemão, manager of the event, it’s what Bloom is for:

« … to bring these new talents from Bloom to the Portugal Fashion, to integrate them to the creative movement of the country. »

As i said below, saturday wasn’t a great day and I have to wait the last show of Bloom but one to found my favorite: Joana Ferreira.


At 20, Joana Ferreira have just finish fashion school, her collection is a mix of a school girl and an androgynous look.

It’s also all about skin and appearance, light materials for transparency and geometric prints like scarifications, « to protect and immune » she said on her blog (please Joana translate it in english please). The prints were inspired by the work of Leni Riefenstahl with the Nuba tribes in Sudan (see The last of the Nuba, The People of Kau), very edgy isn’t it?

She also like the work of Proenza Schouler and Kris Van Assche.

Shaded eyes, shaded look


I like this minimalistic and shaded look, Jil Sander wanna-like.

Shaded geometric prints, symmetrical like a Rorschach test

Shaded suit. Black the color of Portugal, the color of the Fado, a music genre which symbolizes the feeling of loss. Black but transparent for this suit (like the pants).

A very mature collection for this young ex-student who presented this year with Wolke Bos a collective of young designers. We really want to see more of her work.

Tag ! Tag ! Tag ! | Commedia della moda

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Un titre mitraillette, pour illustrer l’activité frénétique et étonnante de certains streetstyleurs japonais pendant la dernière fashion week.

Clic-clac on se retrouve dans le Canon, puis on se soumet à un petit interrogatoire en bonne et due forme:

« Quelle est la marque de vos chaussures, de vos chaussettes, de votre pantalon, de votre chemise, de votre manteau, de vos lunettes, de votre écharpe… », le tout est consigné consciencieusement dans un petit carnet. C’est qu’au Japon le streetstyle c’est sérieux.

Tag ! Tag ! Tag ! Tag ! Tag ! Tag ! Me voilà donc taggé de haut en bas, réduit par le streetstyleur industriel à une succession de labels (Acne, Kris Van Assche, Le Coq Sportif, Junn J., etc.). Nous sommes tous des labels, étiquetté-classé-rangé !

Est-ce le désir brûlant d’être pris en photo qui accentue la multiplication, lors des fashion week, de ces Inc(r)oyables et Me(r)veilleuses du XXIe siècle, véritables paons aux tenues-amalgammes, freaky-looks constitués d’un amoncellement hétérogène (souvent) de pièces de créateurs. Que reste-t-il alors de la personnalité, de l’allure, voire du style ?

Il reste de tout çà le spectacle, le spectacle de la mode, un spectacle de mode dans la rue, la Commedia dell’arte devenue Commedia della moda !

3 créateurs, 3 manières de porter la veste

Antonio Marras, Gaspard Yurkievich et Kris Van Assche ont chacun une manière bien personnelle de porter la veste.
Petit décryptage en image:

Dandy, Antonio Marras, backstage à la fin du défilé Kenzo

Antonio Marras porte une veste faisant partie d’un costume trois pièces. Avec sa poche poitrine à rabat montée de biais et sa tonalité kaki elle prend des allures vintage ou de veste de chasse à courre. Portée avec un gilet donc, avec un côté « tiré à quatre épingles mais pas trop » que j’affectionne particulièrement. Un carré de couleur sombre autour du cou, non noué et passant sous le gilet ajoute une touche précieuse à sa tenue. On entrevoit une chemise au fin quadrillage qui réactualise l’ensemble. Antonio Marras joue habilement sur le registre gentleman farmer moderne.

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Arty, Gaspard Yurkievich, backstage, avant le show

Porte une veste en poil de chameau sur un tee-shirt à même la peau et à large encolure. On ne le voit pas sur cette photo, mais les manches du tee-shirt recouvrent plus que le poignet et dépassent de dix bons centimètres de la manche de la veste. Un style arty et contemporain, comme les créations du styliste.

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Graphique, Kris Van Assche, backstage Christian Dior

Clair-obscur, sous un regard malicieux et complice, KVA porte une veste à la coupe fluide et une chemise couleur charbon (thème du défilé de Dior Homme AW, 2010-2011). Les manches de la veste sont relevées pour un style très graphique, citadin et actuel.

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PFW | Juun J, caché

Juun J.,  un de mes shows préféré de la fashion week.

Originaire de Corée, Juun J. présentait sa collection Hidden au garage Turenne jeudi dernier. Ambiance punk-rock et un brin speed dans les backstages, le show est dans une heure, ce sont les dernières répétitions…

Je découvre des silhouettes oscillant entre des Irma Vep au masculin et des cowboys urbains portant cache-poussière, sortis tout droit d’un remake moderne d’ « Il était une fois dans l’ouest ».

Sur fond de musique industrielle, les jeunes garçons portent capuches et chapeaux voire les deux (il y a pas mal de couvre-chef pour l’hiver prochain soi-dit en passant), des notes de fourrure par ci-par là, des tee-shirts longs tombant mi-cuisses et sur les mains, des grosses poches « façon besace » plaquées sur les pantalons en cuir ou dans le dos des manteaux trois-quarts. Des superpositions, des double cols et des zips, des zips, des zips !

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Ci-dessous, pièce en rupture, cette doudoune imprimée; cherchez bien les véritables clous-carrés en or sur cet imprimé all-over clous-carrés dorés…

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Pour cette collection Juun J. à collaboré avec le créateur belge Christophe Coppens pour les chapeaux, Ground-Zéro pour les imprimées des doudounes et Kiroic pour les sneakers.

Fashion Week | Le jour d’après, les minutes d’avant…

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La troisième journée des défilés homme pour l’automne-hiver 2010-2011 s’achève, passionnante, de la découverte du créateur coréen Juun J. au show toujours festif de Jean-Paul Gaultier, de magique défilé Kenzo, au noir de Kris Van Assche. Résumé en images des minutes d’avant les défilés du premier jour: Issey Miyake, Juun J., Gaspard Yurkievich et le combat de boxe organisé par Jean-Paul Gaultier.

A bientôt pour des photos, des interviews et d’autres mini-vidéos de cette fashion week.

Marques de luxe, vers l’entreprise liquide?

Chanel liquéfié par Zevs, Liquidated logos, 2009

Vous avez peut-être suivi cet été les mésaventures de Zevs, artiste adepte du graffiti, arrêté mi-juillet à Hong-Kong pour avoir fait « dégouliner » le logo Chanel sur la vitrine d’Armani. Une façon pour lui de signifier la guerre que se livrent certaines marques.

Ci-dessous, Zevs à l’œuvre cet été à Hong-Kong

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Cette affaire mêlant coulure couture et liquide me rappelle ce que Francis Pisani et Dominique Piolet définissent comme l’entreprise liquide(1). Derrière ce concept se cache une entreprise qui a voulu, qui à su ou qui à pu intégrer le mode collaboratif et relationnel dont elle à besoin pour rester dans la course. En d’autres termes une entreprise qui a refusé la rigidité face à l’inconnu. Or le moins que l’on puisse dire c’est que dans le domaine du luxe et de la mode, une certaine austérité face aux outils du web était de mise, du moins jusqu’à  la dernière Fashion Week new-yorkaise…

« En effet, nous avons vu que les flux d’informations et de données doivent circuler de plus en plus librement à l’intérieur de l’entreprise, comme entre l’intérieur et l’extérieur, si l’entreprise tient à intégrer le mode collaboratif et relationnel dont elle a besoin pour rester compétitive. Cette nécessité stratégique pour rester dans la compétition, c’est l’entreprise liquide. » (Francis Pisani x Dominique Piolet, in Comment le web change le monde)

(1) Comment le web change le monde, par Francis Pisani et Dominique Piolet, éditions L’Atelier.

Le constat

En interne, force est de reconnaître que les équipes de communication en place sont encore souvent peu familières de ces nouveaux outils. Qu’en est-il de la mixité avec les nouveaux talents intégrés ? Comment cohabitent les rédactions digitales (numériques) et traditionnelles ?

En externe, les blogs de mode, constituent une vaste communauté de web-acteurs, journalistes-reporters d’un nouveau genre qui publient chaque jour, texte, photos et vidéos, inventent de nouveaux formats de programmes sur un sujet qui les passionnent. Ils se frottent ainsi quotidiennement un peu plus à la presse traditionnelle et à la télévision (quelle semble loin « Paris-modes », l’émission culte de Marie-Christiane Marek !). Cependant ils tardent a être reconnus et intégrés dans des processus réellement qualitatifs et participatifs.

On pourrait rétorquer à juste titre d’ailleurs, que cette rigidité est compréhensible, le luxe véhicule du rêve et de l’exclusif et s’accommode mal de la multitude. On ne dirige pas une entreprise de luxe comme une entreprise éditrice de logiciel informatique (hormis Apple) ! Cependant face à cet effet de parallaxe(2) naît une certaine impatience.
Mis à part une poignée de maisons qui ont remis en cause leur pratique et su s’interroger (méthode dite du try & go), l’immense majorité de celles-ci est encore dans l’expectative.
Pour devenir des entreprises liquides, ces maisons doivent accepter une certaine dose de ce que l’on pourrait qualifier de porosité sélective. Laisser aller et venir les flux informationnels générés par les internautes. Mettre en place les outils de recherche nécessaires pour identifier et échanger avec ces milliers de passionnés, dont certains sont de vrais prescripteurs. Créer de vraies collaborations et non de la récupération(3).

(2) Décalage visuel où les objets au premier plan (ex: les web-acteurs) « semblent » se déplacer plus vite que ceux au dernier plan (ex: les maisons de luxe).
(3) Dans un autre domaine, il est étonnant de voir certains publications offline et leur pendant online récupérer – et galvauder – le streetstyle sans y apporter aucune valeur ajoutée, la fin du streetstyle ?

Ci-dessous, Yves Saint Laurent liquéfié, (c) deeelightful.com

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Ci-dessous, Louis Vuitton liquéfié par Zevs, Liquidated logos, 2009

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Le futur c’est today !

Soyons positifs, les choses semblent s’être précipités ces dernières semaines, notamment lors des récentes Fashion Week, certaines marques de luxe semblent se montrer plus ouvertes à la circulation de ces flux. Lors de la Fashion Week parisienne, Louis Vuitton a retransmis en direct le défilé printemps-été 2010 sur… Facebook. Une opération qui permet de recueillir le feedback et ravir les quelques 700 000+ inscrits sur la fan page. Une opération spectaculaire qui à le mérite de calmer les impatients ou encore de faire jouer la montre, avant de proposer d’autres types d’opération ? À suivre.
Dans cette affaire, reste en suspens la question sur le rapport entre le quantitatif et le qualitatif, mais toujours est-il que la marque phare du groupe LVMH à le mérite d’être force de proposition (proactifs).

Lors de la Fashion Week new-yorkaise, plus discret (plus en accord avec un univers luxueux ?) et plus marquant à mes yeux, fût la présence front row au défilé Dolce & Gabbana des quatre fantastiques de la blogosphère: Garance Doré, Scott Schuman, Tommy Ton de Jak & Jil et Bryanboy. Leur place était réservé avec un laptop mis à leur disposition, afin qu’ils puissent communiquer en live leurs impressions sur le show.

Voici donc quatre blogueurs dont la qualité du travail est reconnue au point qu’ils soient placés au même rang, physiquement du moins, qu’Anna Wintour ! Pour les deux designers italiens la raison de cet upgrade (mise-à-niveau) est déconcertante de simplicité et de bon sens :

« En parlant avec leurs clientes, ils se sont rendus compte qu’elles passaient leur temps sur internet. Qu’elles étaient hyper informées, qu’elles voulaient que ça aille vite, qu’elles étaient prêtes à acheter tout de suite. Ils se sont dit que c’était un âge nouveau, qu’il fallait avancer avec son temps. » (Garance Doré)

Gageons que cette initiative soit l’an 1 de cet âge nouveau qui mixeront MacBook et bloc notes au premier rang des défilés…

(2) Décalage visuel où les objets au premier plan (ex: les web-acteurs) semblent se déplacer plus vite que ceux au dernier plan (ex: les maisons de luxe).

 

(3) Dans un autre domaine, il est étonnant de voir certains publications offline et leur pendant online récupérer – et galvauder – le streetstyle sans y apporter aucune valeur ajoutée. Le streetstyle est-il en train de mourir ?

(2) Décalage visuel où les objets au premier plan (ex: les web-acteurs) semblent se déplacer plus vite que ceux au dernier plan (ex: les maisons de luxe).

Londres | à  ville cosmopolite, mode cosmopolite…

 

LONDRES (AFP) – Inde, Japon, Brésil, Singapour, Serbie… la semaine de la mode de Londres est pour son édition automne-hiver résolument cosmopolite, à l’image de la capitale britannique.
Ni Paris, ni Milan, ni même New York n’accueillent sur leur « catwalk » autant de créateurs étrangers que Londres.

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En venant à Londres, ces créateurs espèrent se faire un nom dans l’industrie multimillionaire de la mode, et comptent sur l’ouverture d’esprit de cette ville où voisinent des dizaines de minorités parmi ses huit millions d’habitants.
Ils amènent avec eux un extrait de leur pays natal, enrichissent leur collection avec des tissus et des coloris rarement utilisés en Europe, pour nous offrir quelques saveurs de leur culture d’origine.

Le jeune créateur indien Manish Arora nous a ainsi projetés au beau milieu du Rajasthan, avec une collection osant les couleurs vives et brillantes de cette région du nord-est de l’Inde.

Les rose, vert, orange, bleu étaient partout, dynamisant des robes ou jupes à volants.

Avec la Brésilienne Issa, la « Fashion week » s’est retrouvée sur la plage de Copacabana, à Rio de Janeiro, en plein carnaval, entourée de robes à paillettes, de mini-strings, de seins nus et de corps peints en rouge, vert et jaune.

Le jeune Singapourien Ashley Isham a aussi fait sensation, en faisant défiler ses mannequins échevelés sous une pluie de pétales rouges ou dorés, dans de longues robes souples aux couleurs qui claquent (rouge vif, bleu turquoise…).

Quant à la collection de la Japonaise Michiko Koshino, elle était élégante et fraîche, avec un soupçon de la délicatesse d’une femme en kimono et un brin de la séduction d’une Geisha.

Nombre de ces créateurs connaissent un grand succès chez eux, à l’instar de Manish Arora, qui dessine des costumes de cinéma pour Bollywood.
Mais ils ont besoin d’une visibilité internationale, ce que Londres peut leur offrir, explique Andrew Tucker, un responsable du Conseil britannique de la mode, qui organise la manifestation.
Pour se faire une place dans le monde de la mode, il est impératif de défiler dans l’une des quatre capitales de la mode internationale, souligne-t-il.

Milan et New York sont très commerciales, Paris est inaccessible pour ceux dont le nom n’est pas encore établi, mais Londres est plus ouverte: c’est « assurément la meilleure piste de décollage » pour les jeunes créateurs, assure M. Tucker.
La capitale britannique s’est d’ailleurs faite une spécialité d’attirer les talents peu connus et de les lancer sur la scène internationale.

Parmi les autres créateurs étrangers au programme jeudi, la Serbe Roksanda Ilincic, les soeurs jumelles georgiennes Tata Naka ou encore le duo anglo-brésilien Bruno and Basso.

Les Britanniques Julien Macdonald et Paul Smith, ou l’Irlandais Paul Costelloe, sont apparus plus classiques dans leur collection, mais le chanteur anglais Boy George promet un bouquet final aussi branché que provocateur samedi.

photo:créateur Manish Arora
Visitez le site de la Fashion Week de Londres, les pages des créateurs, ainsi que la rubrique tendances (Trends)
Site de la Fashion Week

source: Yahoo et AFP