Couture | Bouchra Jarrar

Ivoire, noir et gold pour des silhouettes longilignes. Des jeux de découpes, des entailles comme réalisées au laser mais de la fluidité pour cette collection n°2 très graphique. Des encolures profondes et des colliers en « V » exprimant sensualité et rigueur. Quand la Couture explore d’autres voies, une simplicité moderne et féminine, c’est chez Bouchra Jarrar que cela se passe. On adore !

Red devils

Couleur de l’action et couleur dramatique (drama signifiant action en grec). La maison de couture Lefranc-Ferrant dont les créations sont qualifiées de sophistiquées et désinvoltes à tout misé sur le rouge pour cette saison. Les créations de ce duo semblent simples au premier regard mais recèlent souvent un détail étonnant voire détournant.

Xenia « strike a pose »

Béatrice Ferrant et Mario Lefranc forts de leur 20 ans d’expérience dans la Couture ont créé leur maison en 2007 et bien que n’ayant pas encore le label Couture perpétuent d’ores et déjà  la tradition de cet artisanat unique. Alber Elbaz, himself, ne s’y est pas trompé et soutient le duo de designers.

Ambiance backstages.

Deux des nouvelles maisons de couture française qui se sont créées ces dernières années, Stéphane Rolland et Lefranc-Ferrant ont plutôt des styles « classique » et discrets, loin des extravagances stylistiques anglo-saxonnes ou des ostentations italiennes.
Est-ce çela que l’on appelle « l’élégance à la française » ?

Adeline André |Le rituel

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Trois photos pour vous donner un avant-goût du défilé Couture de la délicate Adeline André qui a eu lieu hier soir à la JTM Gallery. Parquet, murs blancs, tabourets Tam-Tam blancs, lumière blanche et crue des néons et des projecteurs, le décor est minimaliste, rien d’ostentatoire, un peu à l’image des créations de cette maison de Couture.

Neuf tenues défileront, là où certaines maisons ont trente voire quarante passages. Neuf tenues chez Adeline André, loin de vous frustrer cela vous donne envie d’en profiter encore plus, de savourer avec intensité l’instant qui va suivre. C’est un peu comme une pâtisserie de Philippe Andrieu que l’on aurait ramenée à la maison. On se surprend alors à mettre en place un petit rituel, on choisit avec précaution une assiette à dessert, le couvert en argent qui s’accordera avec elle, on s’installe alors dans son meilleur fauteuil et on s’abandonne pour quelques instants, le monde peut s’écrouler.

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Chez Adeline c’est un peu pareil, on observe un rituel. Ambiance détendue et respectueuse, pas de stars en front row. On imagine que les invités sont des proches de longue date, qu’ils appartiennent à la famille d’Adeline André, des créateurs (Popy Moreni était dans la salle) et des artistes.

Dès le second passage la créatrice sort des backstages avec ses assistantes et participe au show en continuant le processus créatif débuté en atelier. Hier soir il s’agissait de déshabiller/habiller les mannequins pour dévoiler successivement les tenues. Neuf robes sur le thème du Biais, portant le nom des mannequins qui les portaient, exemple:

Charlotte Flossaut, robe longe coupée dans le biais, encolure retournée, en georgette de soie chair

Catharina van Eetvelde, robe longue coupée dans le biais, encolure et ourlet retournés, manches à même, en georgette de soie germe

Rose Vignat, robe longue coupée dans le biais, encolure retournée, ceinture queue de rat, en organza de soie coquelicot
etc.

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Rencontre | Jean-Paul Gaultier Couture

Il y a quelques emaines, au sein de l’ex-Palais des Arts de l’Avenir du Prolétariat c’est déroulé une de mes rencontres majeures de cette année. C’est dans un bâtiment à vocation sociale du début du XXe siècle, où sont installés depuis 2004 son studio, l’atelier, les bureaux, le service de presse ainsi que et les défilés que j’ai eu l’honneur de rencontrer Jean-Paul Gaultier.
Un lei ubique, rassemblant toutes les activités de sa maison comme dans le Falbalas de Jacques DEcker son film culte.
Un lieu unique comme un véritable piede nez au maisons de l’avenue Montaigne.

Rencontre avec Jean-Paul Gaultier au sein de l’ex-Palais des Arts de l’Avenir du Prolétariat. C’est dans ce bâtiment à vocation sociale du début du XXe siècle que sont installés depuis 2004 son studio, l’atelier, les bureaux, le service de presse et où défilent ses créations.

Un lieu unique, rassemblant toutes les activités de sa maison comme dans le film Falbalas de Jacques Decker, son film culte.
Un lieu unique situé en plein cœur du quartier de la confection.
Un lieu unique et décalé, comme pour faire un pied de nez aux Maisons sises avenue Montaigne.

Du prêt-à-porter de rue à la Couture

De grands éclats de rire résonnent au sein du palais, Jean-Paul Gaultier est ainsi quand il connaît ses interlocuteurs. Il donne beaucoup. Par contre l’homme qui s’approche de notre petit groupe est timide, il est redevenu enfant. Il doit apprendre à nous connaître, nous les blogeurs et réciproquement. Mais on le sent curieux et généreux.

La rencontre prend un ton informel, il nous présente les lieux, les installations-morphing de Jurgen Bey qui lui avaient inspirés la sublime collection Couture AW 2003.
Cette installation confère à l’endroit « quelque chose de magique, un endroit à la Cocteau » dit-il, et il ajoute « … il faut se méfier des apparences, les choses peuvent avoir un autre degré de lecture ». Une partie de l’univers de Jean-Paul Gaultier est résumé dans ces deux phrases.

Ci-dessous les installations-morphing de Jurgen Bey

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Je l’interroge au sujet de son amour pour les stars, il confirme cet intérêt et nous rappelle que de Madonna à Lady Gaga (récemment habillée pour recevoir son MTV Award) il habillé plusieurs d’entre elles. Il nous reste alors juste le temps de prendre deux ou trois photos et pfuiiit le voilà qui disparaît, non sans nous gratifier d’un grand sourire.

On a envie de le tutoyer, de l’appeller Jean-Paul, de lui dire « reste avec nous ! » Il est un des rares créateurs sachant installer cette proximité. Un don qui lui vient sans aucun doute de son parcours atypique dans ce milieu, lui qui s’est hissé du prêt-à-porter de rue à la Haute-Couture (l’inverse des maisons de couture actuelles en somme).

Ses collaborateurs nous parlent alors de sa fidélité, mais on s’en doutait, envers ceux qui travaillent avec lui de la petite main anonyme là-haut dans l’atelier à Jean-Baptiste Mondino qui préside à la destinée du parfum Classique depuis 17 ans.

La fragrance

Classique, le parfum, avec sa boîte conserve et son buste habillé d’une jarretière fait parti de ces produits qui ont marqué l’imaginaire collectif (au même titre que la marinière, le jean couture, le bustier a sein coniques de Madonna, etc.). Ré-interpréter Classique pour en faire Classique X n’a donc pas été une chose facile. Il a fallu pour cela, tout le talent de Jacques Cavallier. Repartir de la fleur d’oranger du parfum d’origine et la ré-interpréter dans ce qu’elle a de plus virginal. S’affranchir, sans rupture, du caractère extraverti et de l’opulence du jus des années 90. Faire naître dans la nouvelle fragrance éclat et volupté, un mélange des genres à la limite de l’androgynie (mêlant en sus de la fleur d’oranger, bergamote, mandarine et une cologne masculine).

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Michelle Buswell, égérie de Classique X

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Les collections

On nous promène ensuite parmi certains modèles exposés de la Couture (thème cinéma) et du Prêt-à-porter (Collection X). X est fidèle à la précédente collection dont le thème était la calligraphie. Les collections s’enchaînent avec une vraie filiation, créant une histoire auquel on s’attache au fil des ans. La lettre X se décline de multiples façons (dans les coupes, les détails, les formes et les matières) jusqu’au thème du bordel (featuring les bijoux érotiques-chic de Betony Vernon). L’ensemble est assez monochrome et très graphique.

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La silhouette fascinante d’un imperméable made in Jean-Paul Gaultier Couture.

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Très suggestive… mariée Couture

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Rencontre réalisée grace à l’initiative de Balistik’art

Dans les « backstages » des vitrines animées du Printemps Haussmann

Les Maisons Chanel et Dior unissent leur talent et leur savoir-faire pour nous inviter dès le 12 novembre(1) à découvrir un Noël russe. Pour l’occasion, ces maisons ont créé quatre poupées exclusives pour enchanter les quatre vitrines animées du Printemps Haussmann. Retour sur une visite exclusive des coulisses de cet événement. le-printemps-vitrine-noel La princesse Nadeja de la maison Chanel au milieu de Matrioschka géantes. Depuis le milieu des années 20, les vitrines animées de Noël sont un véritable rendez-vous avec les clients. Depuis cinq ans désormais, le Printemps Haussmann fait appel à des créateurs de mode pour habiller ses vitrines. Cette année Karl Lagerfeld, Victoire de Castellane et John Galliano ont travaillé sur la thématique du Noël slave et la fête de Noël russe, on y retrouve les grands moments chers à cette époque de l’année: le bal, la musique et le grand dîner.

Dans les règles de l’art et de l’artisanat

Ces vitrines sont le résultat d’une rencontre entre différents métiers. Le studio de création du Printemps qui crée la poupée, le cahier de style avec la thématique et les codes couleur; les ateliers couture des Maisons de Couture et le marionnettiste à fils qui donne vie à cette féerie. Karl Lagerfeld a habillé deux poupées, reproduisant pour la première (femme) une robe Couture du défilé Paris-Moscou et pour la seconde (homme) un avatar, amalgame d’Andy Warhol, Bill Kaulitz de Tokio Hotel et lui-même. Victoire de Castellane s’est fortement inspirée… d’elle-même pour créer une poupée très pétillante, quant à John Galliano, il a reproduit fidèlement une robe du célèbre défilé Couture de 1998 à l’Opéra Garnier allant jusqu’à  faire refaire en modèle réduit un de ses motifs.

Trois questions à Jean-Claude Dehix, marionnettiste à fils

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Depuis combien temps vous occupez-vous des vitrines animées du Printemps ?

Cela fait 35 ans que mon atelier situé à Montfermeil travaille avec le Printemps. 35 ans de Père Noël !

Comment tout cela à débuté ?

Nous sommes marionnettistes à fils de père en fils. Au début du siècle dernier, mon père à eu l’idée de remplacer les mains du marionnettiste par des petits moteurs. C’est ainsi que tout à commencé. Aujourd’hui je travaille avec mon fils et ma fille.

Travaillez-vous avec d’autres enseignes ?

Lorsque les quatre grands magasins parisiens avaient des vitrines animées, nous les faisions toutes. Aujourd’hui il ne reste plus que les deux enseignes du boulevard Haussmann. Nous en avons réalisées quelques-unes à l’étranger, mais la demande n’est pas la même. Il s’agit d’automates et le contenu expressif n’est donc pas aussi poussé. On peut donc dire que les vitrines du Printemps n’ont pas leur équivalent dans le monde. — (1) Embrasement des façades à 19:30 Pour compléter cette découverte ne manquez pas le motif réalisé (voir ci-dessous) par l’illustrateur Klaus Haapaniemi, dont j’avais parlé il y a… quatre ans! Klaus-Haapaniemi-printemps Klaus Haapaniemi réinterprète le bestiaire des contes de fées russes.

Les fleurs Couture de Monsieur Jean-Yves

Pendant la semaine des défilés haute-couture, Didier Ludot recevait dans sa boutique Monsieur Jean-Yves qui présentait sa première collection de fleurs « Couture ».

Parmi les invités de ce moment exquis on pouvait croiser Didier Lecoanet, Viviane Blassel ou Gaspard Yurkievitch

La Couture qui s’étiole un peu plus chaque saison, retrouve un peu de ce caractère onirique, précieux et original à travers de telles créations. En faisant collaborer de jeunes artistes et stylistes avec des maisons prestigieuses comme le plumassier Lemarié ou les soieries magnifiques de Buche-Guillaud-Moreau, Monsieur Jean-Yves crée des accessoires, des « petites choses » où se mêlent savoir-faire et créativité, anciens et modernes.

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modèle de Mona Oren

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modèle de la ligne « classique »

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modèles de Quentin Veron

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modèle de la ligne « classique-exhubéante® »

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modèle de Matthew Cunnington & John Sanderson tout en découpe et pliage, un teasing de leur future collection de prêt-à-porter !

Ces fleurs en cuirs, organzas de soie, fourrures ou dentelles, sont tantôt noires et architecturales pour Matthew Cunnington & John Sanderson, carnivores chez le styliste Quentin Veron, sensuelles chez l’artiste israélienne Mona Oren ou « classique-exhubéante® » chez Tania et Vincent. Face à cette collection de 24 fleurs Couture le camélia cher à Mademoiselle Chanel paraît tout à coup bien sage.

Et pour en savoir plus sur Monsieur Jean-Yves, suivez son blog

Luxe et fantaisie

N’y a-t-il que les marques de luxe pour allier avec brio fantaisie et communication ?

Hermès confie les images de son catalogue 2010 au photographe britannique Tim Walker. Ce dernier, crée des situations oniriques, abracadabrantes voire surréalistes, amenant la communication de la marque sur un plan artistique et à l’accès un peu hermétique (devenant par là-même sélectif et éloignant toute comparaison avec d’autres marques) en parfait accord avec l’image du sellier de la rue du faubourg Saint-Honoré.

Hermès à travers ses catalogues véhicule chaque saison du rêve, de la culture sur le savoir-faire quasi ancestral de ses artisans et de la création artistique. Rêve, relation au temps et subjectivité, trois composantes essentielles du luxe.

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Le monde d’Hermès, printemps-été 2009, couverture et page intérieure de Tim Walker

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Le monde d’Hermès, printemps-été 2009, page illustrant le travail du malletier « protégeant » les coins des valises

Pour leur collection California Rêverie inspirée de la côte ouest américaine et composée de sautoirs et bagues cocktail festives, la maison de haute-joaillerie Van Cleef & Arpels à aussi usé de la fantaisie dans sa communication. Moins abstrait qu’Hermès mais néanmoins subtil, la maison centenaire à opté pour une légère modification de logo délaissant la colonne Vendôme pour un… palmier ! Fantaisie certes, mais en parfait accord avec le thème de la saison.

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Ci-dessous, quelques photos prises lors de la présentation Place Vendôme, de la collection California Rêverie.

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Collier Ginko « California Rêverie » en or gris diamants brillant, baguette, boules turquoise et perles de culture blanche.

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Clip Flamingo « California Rêverie » en or gris, diamants brillant, saphirs roses et rubis, onyx et grenat mandarin de 26,73 cts

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Clip Paysage d’Opale « California Rêverie »pierre double face pesant 100,11 carats sertie sur des saphirs parfaitement appairés et rehaussée de deux palmiers en diamants. Ce clip révèle à l’arrière un troisième palmier et une ceinture de saphirs jaunes.

Le luxe est aussi un terrain d’expérimentation et d’audace, comme le fût la Haute-Couture dans ses grandes heures. Certaines marques « dites de luxe » négligent ou font fi de cet élan, de cette audace ou de cette fantaisie et optent pour un discours trop terre à terre et urgentiste (avec parfois l’alibi du 2.0) Vouloir aller plus vite que les autres vous place dans une logique de comparaison et vous exclu automatiquement d’une démarche de véritable marque de luxe.

À l’image de certaines vieilles familles célèbres, aristocrates et excentriques, fantaisie et luxe forment un couple étonnant et parfois inattendu. Subtilement accompli ce mariage est générateur d’une dynamique élitiste confortant l’image de marque dans la catégorie luxe. En bref, cessons de nous prendre au sérieux !

Lady Dior: The Lady Noire affair

La fin d’année dernière nous avait donné l’occasion d’admirer plusieurs réalisations vidéos pour le web émanant pour la plupart de maisons plutôt confidentielles : CdG, JCDC, V&R ou MMM (!)(1). L’histoire d’amour entre internet et la vidéo à pris de nouveaux élans ces derniers jours. En ce milieu d’année ce sont les poids lourds du secteur qui entrent en scène et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils y mettent les moyens. On passe de la petite production très créative, pointue et intimiste à la superproduction digitale. Christian Dior couture réalise avec The Lady Noire affair une opération qui fera date.

Tourné en partie à la maison de la Chimie à Paris, le film réalisé par Olivier Dahan, mis en costume par John Galliano et interprété par Marion Cotillard, nous plonge dans une ambiance très hitchcockienne, un lourd secret flottant autour du sac Lady Dior. Musique, plans, décor et bien évidemment costumes s’accordent afin de nous captiver pendant les 6 minutes que durent le film. La scène emblématique du soin apporté en post-production est celle reproduisant ce décalage maladroit typique des trucages des années 50 où l’on voit Marion Cotillard sur la Tour Eiffel avec Paris en arrière-plan. J’adore !

Les maisons Christian Dior couture et Chanel qui se sont lancées dans ces réalisations ont volontairement choisi un ton prudent, voir institutionnel; maniant des codes et des thèmes classiques et accessibles, des réalisateurs et des actrices incontestables(2).

L’opération de Christian Dior semble plus ambitieuse, mais la comparaison est délicate car nous n’avons pas à faire à un film publicitaire à proprement parler, mais une véritable histoire, à laquelle nous sommes conviés. Tous les produits maison sont offerts au spectateur: costumes, robes, bagagerie, accessoires, chaussures, tous sont sublimés et nous font ainsi, découvrir l’univers de Christian Dior. Mais le plus difficile est à venir, une opération de ce type ne doit pas s’arrêter là, ce qui a pris naissance avec Twitter il y a quelques jours se prolongera par trois autres films d’ici la fin de l’année (et sans doute d’autres opérations 2.0).

On souhaite que le prochain opus fera preuve d’encore plus d’orignalité, le web est une plateforme qui permet d’être audacieux et d’installer son univers de marque. La télévision a connu des instants fabuleux avec des créateurs comme Jean-Paul Goude, la maison Christian Dior en intégrant un designer excentrique comme John Galliano l’a prouvé par le passé, elle est innovante et surprenante. Il doit en être de même pour le web, qui reste pour beaucoup de marques un territoire à découvrir et à habiter. On attend donc avec impatience de voir le scénario qui va se créer entre Christian Dior couture, blogeurs et internautes.


(1)
CdG = Comme des Garçons,
JCDC = Jean-Charles de Castelbajac,
V&R = Viktor & Rolf,
MMM = Maison Martin Margiela

(2) un comparatif non exhaustif.
Thèmes
Christian Dior Couture : le film noir hitchkockien / Chanel : l’Orient-Express
Actrices
Christian Dior Couture : Marion Cotillard / Chanel : Audrey Tautou
Réalisateurs
Christian Dior Couture : Olivier Dahan / Chanel : Jean-Pierre Jeunet
Buzz
Christian Dior Couture : Twitter / Chanel : MSN